Samedi 10 décembre 2011 à 18:44
On dirait que vous avez vu un fantôme....
Vendredi 9 décembre 2011 à 17:27
C'est.... déprimantcommeelleestbelle.
Et la voir est un plaisir.
Moi, je lui offrirai, des perles de pluie....
Dont elle ne voudrait pas.
Elle n'est pas très poésie.
C'est trop triste la poésie... Et elle n'est que bonheur, et surtout pas malheur.
La lassitude, l'ennuie, peu être même la jalousie. Mais jamais, ô grand jamais la tristesse.
Ca la dérange, ca la dérange tant que cela me dérange. L'art n'est que rêve, voyage, sourire.
Mon monde à moi la violence les sentiments bruts sans présentation non contractuelle ni conservateurs.
Ca pose problème, car mon dieu qu'elle est belle ! Je ne suis pas malheureux, mais la mer dans laquelle je me sent le mieux... "Tient c'est drôle comme elle parait peu sur ce blog !"
Ou plutôt celle dont j'ai besoin en dose assez régulière, n'est pas un bain de rose aux pétales dorés.
En fait, je le l'envie même pas. Je suis bien comme je suis. Pourtant son mode de vie est exemplaire, elle rayonne elle rayonne ! Elle est l'espoir de faire bouger les choses mais pas une grande gueule debout sur les poubelles et affrontant sans peur les murs de CRS. Elle est Bio, Local, Recyclage... Comme tout le monde, mais un petit peu plus impliquée. Le peu qui lui donne une vraie identité. L'absence de trop plein qui en fait une fée et non pas un titan. Et elle n'est pas belle comme un titan, de cette beauté de la Liberté de Delacroix, non. Elle est belle comme une femme. Elle ne rayonne pas comme un astre suprême, elle se contente de rayonner, et même sans le savoir. Et mon dieu qu'elle est belle.
Mais comme c'est déprimant. Comme nos engagements sont différents, nos emplois du temps incompatible ! Jamais nous n'avons les mêmes interlocuteurs, alors presque jamais nous ne parlons. On est potes tout de même, mais que quand tout les deux. Comme je bénie ces moments d'intimité ! Quand je ne me dit plus "Mais mon dieu qu'elle est belle" chaque fois que je la croise, car je n'ai pas chercher à la croiser, et qu'elle est donc toujours belle. Elle est en face de moi, elle à coté de moi... Jamais très près mais à ces moments j'existe. Ce n'est pas qu'elle m'ignore tout le reste du temps, c'est que l'on fait d'autres choses. C'est que son regard n'a pas de raison de s'arrêter plus que ça sur moi. Il faut bien que je relativise, je sais bien mon point de vue si décalé ! Il faudrait qu'elle n'est d'yeux que pour moi ! Il faudrait que toujours elle se demande ce que je fais ! Il faudrait que par sa fenêtre le matin elle espère me voir passer... Ou plutôt non il ne faudrait pas qu'elle soit comme moi. Il faudrait qu'elle le fasse à sa manière. Je ne la prédit pas, je veux la découvrir encore.
Moi aussi je suis Espoir. Le genre d'espoir égoïste qui sauve soi-même à défaut de sauver la planète, c'est déjà pas mal. Çi dessus "encore" car j'ai la grande malchance d'avoir eu du bonheur tu sais. Toutes ces choses qui sont à la fois des premières et des dernières fois. Il faut mieux le savoir à l'avance. La seconde fois s'attend, on compte les minutes pour éviter de compter des... pour éviter à la cruauté de la langue française de rappeler tout les soixantièmes de minute ce que l'on attend. Espoir n'est alors pas le même. On a eu l'aperçu, l'échantillon gratuit, et on aime ça. Mais l'espoir fait vivre et ça tombe bien, je vis. Et je la vois. Et mon dieu qu'elle est belle, même quand elle ne me voit pas. Jamais ça ne marchera. Mais j'en créerai d'autres, de ces moments intimes. Je guetterai les occasions. J'attendrai, dans une mer profonde et toujours devant elle serai à la surface. Et lorsque le moment qui ne viendra pas, je changerai mon eau et la regarderai...
Mais mon dieu qu'elle est belle ! Elle est vie, et aussi vent (mais ça doit être à cause de sa coupe).