Merci a Arte !
(Le one shot not était sublime, mais il a déjà été supprimé...)
Jeudi 31 mars 2011 à 19:21
Mardi 29 mars 2011 à 20:11
Lundi 28 mars 2011 à 22:48
Dimanche 27 mars 2011 à 15:26
Ah! les oaristys! les premières maîtresses!
Dimanche 27 mars 2011 à 11:25
Dimanche 27 mars 2011 à 11:08
Dimanche 27 mars 2011 à 3:14
J’aimais, de ma main droite, lui caresser la joue. Placer le bout de mes doigts dans cette douce partie qui n’est plus le visage, mais pas encore le cou. Sous ou derrière l’oreille ce n’était pas pareil. Lorsque mes dernière phalanges restaient sur son visage, ma paume sur sa joue réchauffait son visage, et de mon pouce libre, je balayais cette autre zone juste sous son oeil droit, et me perdais dans son regard. Le monde était dans son regard, ses yeux : l’amour de tout le globe terrestre, la beauté de ces iris bleus et jaune qui fin mars s’éveillent, la voix très maternelle de ma prof d’anglais parlant de «pupil», le son cristallin d’un triangle bien accordé... Et je m’y perdait longtemps, ne pensant plus à rien, même pas à elle, tout simplement doté de la douce insouciance d’un homme qui est heureux. Mais ne sachant jamais me retenir, il fallait toujours que ma paume glisse vers l’arrière, passe sous son oreille, et que mes doigts viennent se perdre dans ses cheveux, ne manquant jamais de la faire râler car je défaisais sa queue de cheval. J’avais alors une prise plus ferme, je lui tenais la tête, et pouvais la guider. C’était de tout façon moi qui approchais mon visage. Et ses lèvres n’étaient pas toujours douces, parfois un peu gercées, parfois un peu sèches, mais toujours aussi belles. Je regardais surtout avec ma bouche, frottant mes lèvres contre les siennes, pour en admirer les formes et les couleurs, faisant durer l’attente avec ce petit plaisir malsain que l’on peut avoir a se faire désirer, et surtout tâchant de toujours libérer la tension dans la plus grande douceur. Le baiser doux signifiait toujours les premiers frissonnements. Lorsque les lèvres caressantes résonnaient avec les lèvres caressées, de légères pressions se refermaient sans bruit, les yeux abaissaient leurs rideaux, et l’on se sentait quelque chose dans la poitrine. Les frissons de plaisir perturbaient la tendresse et faisait s’ouvrir les bouches. Mon baiser préféré était un funambule, ni volant ni terrestre, se jouant du désir en s’ouvrant a moitié. Attachées à un fil qui allait bien casser, les langues désiraient, bougeaient, sans encore se toucher, et, espérant se rencontrer, allongeaient les baisers. Le souffle devenait plus fort, alors, échauffant l’atmosphère, et le corps s’emplissait de cette sensation, et le désir frustré a force de crier, se faisait entendre.
Il me semble qu’elle n’y est plus sensible
Il me semble qu’elle en a marre
Ces plaisirs d'intellectuel, théorisant quelque chose qui se vit, cherchant presque l’inconfort par ces douces frustrations, raisonnant sur le domaine du coeur, ca ne lui parle pas. Toute la tendresse du monde que j’ai a lui donner, elle ne la désire plus.
Lui, il a fourré sa langue dans sa bouche dans les vapeurs d’alcools les débris de bouteilles sur les quais de la seine là ou jamais je n’ai pu l'emmener car elle ne voulait pas et ou la nuit trainent les clochards aussi ivres que les autres qui regardent la scène d’un air hilare abrutis par la bière et qui veulent des rappels qu’ils donnent avec plaisir durant toute la soirée.
Et elle l’a préféré.
Cela vaut mieux pour elle, elle «profite de la vie», elle est libre, elle est émécheureuse, elle s’évade, elle découvre, elle dispose de son temps, elle...
Mais n’a-t-on pas le droit en secret de penser a son bonheur tout de même lorsqu’on le sacrifie pour celui des autres ?
Samedi 26 mars 2011 à 14:17
Le jour est court, hélas, le soleil est couché.
La chaleur des rayons est maintenant éteinte,
Si bien que je me couvre pour aller au souper.
Un délicieux fumet emplit la maisonnée
L’huile d’olive remplace les odeurs d’arbousiers.
Et je respire, m’imprègne de ces odeurs corses,
De Méditerranée, de repos mérité.
Quand je m’assied à table, l’ambiance est au rire,
Et l’on ressent chez tous comme une joie de vivre,
Jusqu’à ce que que tout à coup, une personne ose,
N’en pouvant plus de voir, le repas sous son nez,
Pêcha par gourmandise, en un mot se servit.
Et voilà que bientôt tout le monde mangeait.
Les papilles occupées, les gens sont drôles à voir,
Concentrés sur l’assiette, souriant bouche pleine.
Vendredi 25 mars 2011 à 22:40
Mardi 22 mars 2011 à 20:57
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