Je ne suis pas myope, et je sais bien comme ce n'est pas drôle...
Mais parfois je m'amuse et me dit la vie, la ville, sont bien plus belles floues.
Photo prise, si ma mémoire est bonne, avec Bullets de Archive
Son-et-lumiere
When I was a boy with never a crack in my heart.
Lundi 24 mai 2010 à 13:12
Dimanche 23 mai 2010 à 18:50
Je sors ce soir.
Il fera jour en sortant.
Je sais que tu m'attend,
que tu sera en blanc
comme chaque jour de beau temps.
Il fera jour en sortant.
Je sais que tu m'attend,
que tu sera en blanc
comme chaque jour de beau temps.
Quel plaisir de montrer enfin des photos hivernales sans avoir un regard las vers la fenêtre, et photodéprimer en soupirant... Enfin il fait beau, un vrai beau temps que j'attendais depuis trop longtemps.
On se prend à sourire seul dans la rue à aller chercher le pain en tong, saluer les inconnus.... Le bonheur est en partie photosynthétique, non ?
On se surprend à siffloter... Du Andrew Bird.
Samedi 22 mai 2010 à 21:15
On reste dans la musique douce, celle que l'on écoute les yeux fermé...
De la musique de chambre dit même le titre de l'album "Chamber Music". Mais Ballaké Sissoko et Vincent Segal nous portent bien plus loin que les compositeurs baroques, ils nous emmènent en Afrique Noire. Mais pas seulement, car du duo sors quelque chose de plus, 1+1 = 3 lorsqu'il s'agit d'allier deux hommes de cet carrure... Je vous laisse les découvrir en vidéo, et en musique !
Myspace
Ecouter sur Deezer :
Ocarine, par exemple, quelle merveille... Cette musique me transporte aussi loin que mon imagination le peut.
De la musique de chambre dit même le titre de l'album "Chamber Music". Mais Ballaké Sissoko et Vincent Segal nous portent bien plus loin que les compositeurs baroques, ils nous emmènent en Afrique Noire. Mais pas seulement, car du duo sors quelque chose de plus, 1+1 = 3 lorsqu'il s'agit d'allier deux hommes de cet carrure... Je vous laisse les découvrir en vidéo, et en musique !
Myspace
Ecouter sur Deezer :
Vendredi 21 mai 2010 à 23:26
Sur les bords de seine.
Presque monochrome, presque vide, c'est une de mes photos préférées, mais je ne saurais vous dire pourquoi. Ce que la photo dégage, elle le tient de la composition, je pense... On imagine la photo comme infinie, comme un grand désert gris que cette personne parcours... Une photo qui évoque, subtilement.
Une photo pleine de silence.
Une photo pleine de silence.
Quelques regrets quant à la taille de la photo, qu'il faudrait voir grande... mais je ne sais comment faire.
Jeudi 20 mai 2010 à 21:53
Mardi 18 mai 2010 à 23:52
A écouter en regardant la lune.
Un piano, solo.
Du jazz ? de la musique classique ? Si le musicien est apparenté au Jazz, cet album est plutôt inclassable, c'est un univers à lui tout seul, une musique de calme, de pénombre, qui raconte des histoires. Bien des histoires font peur, mais cette douce atmosphère légèrement inquiétante, je la trouve plutôt agréable, on marche seul dans la nuit, et cette musique nous fais rêver, tout en fournissant un petit peu d'adrénaline...
Sur le lien, cherchez l'album Inside, de 2003.
Inside de Antoine Hervé.
Un piano, solo.
Du jazz ? de la musique classique ? Si le musicien est apparenté au Jazz, cet album est plutôt inclassable, c'est un univers à lui tout seul, une musique de calme, de pénombre, qui raconte des histoires. Bien des histoires font peur, mais cette douce atmosphère légèrement inquiétante, je la trouve plutôt agréable, on marche seul dans la nuit, et cette musique nous fais rêver, tout en fournissant un petit peu d'adrénaline...
Sur le lien, cherchez l'album Inside, de 2003.
Inside de Antoine Hervé.
Mardi 11 mai 2010 à 0:11
Oui le "chanteur" hurle, mais cela ne vous regarde pas. Ce n'est qu'un moyen, une manière de faire, et cela n'a pas d'importance.
On demande rarement à un peintre pourquoi il préfère l'huile à l'eau. D'ailleurs lorsque l'on observe un tableau, s'intéresse-t-on à la technique avant d'avoir observé le tableau, avant d'avoir essayé de se laisser prendre, de se laisser émouvoir ? Le tableau est un objet et, à moins d'en faire une analyse, il n'est nul besoin de le découper pour le regarder. Il en va de même pour la musique, une "unité de musique" (es-ce un dies irae, un requiem, l'oeuvre complète d'une vie, un morceaux, un album ? C'est en général l'artiste qui décide et impose plus ou moins...) ne doit pas être disséqué avant de vous avoir enveloppé, mené dans un monde unique issu de la confrontation de vos émotions et l'imagination de l'artiste, de gré ou de force.
Enfin, il faut passer au delà de la manière, de la forme, pour accéder au fond. Je vous l'accorde, c'est difficile.
Mais, on en est déjà au stade de la réécoute alors.
Et c'est alors que la musique commence, la musique comme relation entre le monde et l'individu. Quiconque ayant déjà écouté de la musique suffisamment fort, ayant déjà joué de la musique, ou été dans une bonne salle de concert sait bien que la musique, si elle viens bien d'une source précise, est partout, et que si l'on ferme les yeux, que l'on se laisse aller, on la perçois dans l'air, parfois même, on la touche. C'est pour cela que je parle de relation entre monde extérieur et individu, la musique viens de partout. Et le lien que l'on peut faire avec le style de musique en question est tout particulièrement fort.
Mais c'est alors à vous de juger, si vous êtes comme moi, nu, devant cette musique, la peau à vif même, la gorge sèche à force de crier, le corps entier dont on ne maitrise pas les mouvements, vous avez de la chance. Sinon, vous avez découvert quelque chose, ou si vous connaissiez, perdu votre temps.
Quoi qu'il en soit, n'hésitez pas à commenter, je pense que dévoiler sa perception de la musique ne peux faire que du bien.
Pour les curieux (ou masochistes jugeront certains) un autre exemple...
On demande rarement à un peintre pourquoi il préfère l'huile à l'eau. D'ailleurs lorsque l'on observe un tableau, s'intéresse-t-on à la technique avant d'avoir observé le tableau, avant d'avoir essayé de se laisser prendre, de se laisser émouvoir ? Le tableau est un objet et, à moins d'en faire une analyse, il n'est nul besoin de le découper pour le regarder. Il en va de même pour la musique, une "unité de musique" (es-ce un dies irae, un requiem, l'oeuvre complète d'une vie, un morceaux, un album ? C'est en général l'artiste qui décide et impose plus ou moins...) ne doit pas être disséqué avant de vous avoir enveloppé, mené dans un monde unique issu de la confrontation de vos émotions et l'imagination de l'artiste, de gré ou de force.
Enfin, il faut passer au delà de la manière, de la forme, pour accéder au fond. Je vous l'accorde, c'est difficile.
Mais, on en est déjà au stade de la réécoute alors.
Et c'est alors que la musique commence, la musique comme relation entre le monde et l'individu. Quiconque ayant déjà écouté de la musique suffisamment fort, ayant déjà joué de la musique, ou été dans une bonne salle de concert sait bien que la musique, si elle viens bien d'une source précise, est partout, et que si l'on ferme les yeux, que l'on se laisse aller, on la perçois dans l'air, parfois même, on la touche. C'est pour cela que je parle de relation entre monde extérieur et individu, la musique viens de partout. Et le lien que l'on peut faire avec le style de musique en question est tout particulièrement fort.
Mais c'est alors à vous de juger, si vous êtes comme moi, nu, devant cette musique, la peau à vif même, la gorge sèche à force de crier, le corps entier dont on ne maitrise pas les mouvements, vous avez de la chance. Sinon, vous avez découvert quelque chose, ou si vous connaissiez, perdu votre temps.
Quoi qu'il en soit, n'hésitez pas à commenter, je pense que dévoiler sa perception de la musique ne peux faire que du bien.
Pour les curieux (ou masochistes jugeront certains) un autre exemple...
Samedi 1er mai 2010 à 14:06
Children of Windaklo
(La partie mâle de la fleur n'est pas celle que l'on crois !)
Cette chanson qui ouvre le premier album de Nosfell m'as toujours fait penser à la croissance d'une plante. L'introduction n'évoque d'une simple graine, qui s'ouvre lorsque la voix aigüe surgit. On vois alors la tige se développer doucement jusqu'à la moitié de la chanson, on ressent que la croissance est pénible, que la plante peine... Une lueur apparaît au bout de 1:28. Un rayon de soleil. Alors ce qui n'était qu'une tige s'orne de feuilles, et déjà voilà notre graine devenue plante. Cette dernière continue à pousser, avec ces circonvolutions que la musique évoque, on entend la pluie, le vent et la plante qui résiste. Le temps qui avance.
Bien sur, c'est une belle fleur majeure qui achève le tout.
(La partie mâle de la fleur n'est pas celle que l'on crois !)
Cette chanson qui ouvre le premier album de Nosfell m'as toujours fait penser à la croissance d'une plante. L'introduction n'évoque d'une simple graine, qui s'ouvre lorsque la voix aigüe surgit. On vois alors la tige se développer doucement jusqu'à la moitié de la chanson, on ressent que la croissance est pénible, que la plante peine... Une lueur apparaît au bout de 1:28. Un rayon de soleil. Alors ce qui n'était qu'une tige s'orne de feuilles, et déjà voilà notre graine devenue plante. Cette dernière continue à pousser, avec ces circonvolutions que la musique évoque, on entend la pluie, le vent et la plante qui résiste. Le temps qui avance.
Bien sur, c'est une belle fleur majeure qui achève le tout.
<< <<