Son-et-lumiere

When I was a boy with never a crack in my heart.

Samedi 25 février 2012 à 7:45

 Surtout ne croyez pas que parce que je reviens je vais arrêter de parler de mes choses étranges, des créatures informes et intemporelles que je découvre, que je chérie...

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Écouter O, de Oval

Oval, je pense que c'est le groupe le plus adapté pour un retour de soirée à 7h du matin, a marcher dans la ville, pendant 40min (et il aurait fallu que ce soit deux heures, pour attendre la fin de l'album...) a la nuit. Dès que le soleil se lève un peu, quand les lueurs de l'aube apparaissent, on sort un peu du domaine totalement onirique de Oval.
L'album O, le méga-album de 70titres et deux heures est difficile a aborder. Difficile a apprécier. C'est avant tout un état d'esprit. Le genre d'état d'esprit que j'ai après une nuit blanche avec des amis. L'esprit totalement libre, comme une grande pièce vide, prêt a tout recevoir et a se laisser guider, libéré des contraintes endormies. Une des grandes forces de cet album, je pense, est de ne pas raconter d'histoire. Cette musique n'arrive pas, pour moi, a être un support aux divagations de l'esprit. Je ne raconte pas d'autres histoires que O, sur O. Je n'accroche pas d'images. Je détache la vision, je libère mon ouïe et y donne toute mon attention. J'apprécie plus la musique car je l'écoute toujours vraiment. Jamais je ne me met a l'entendre, comme avec Nils Frahm par exemple, qui ne fais que faciliter la mobilisation d'éléments que je possède moi même pour en faire mes rêveries, mes expériences à la Michaux comme j'aime bien le dire. Cette album est a l'image de son titre. Il est rond et sans prises. Parfois il nous roule dessus sans laisser de traces et passe son chemin. Mais parfois on peut entrer dans cette bulle et alors on ne peut rien y ajouter. On pourrais presque dire que cet album est totalement impersonnel pour moi. Il est une entité inchangeable, pleine de surprise et en mouvement constant, mais existant par elle même, pour elle même.

Vendredi 24 février 2012 à 12:36

Lorsque Tristelune, Kyra elles mêmes se déplacent pour demander des nouvelles, lorsque je vois que malgré un mois de silence radio, le nombre de visites sur mon blog ne diminue pas, lorsque même PAR LA POSTE cowblog se rappelle a moi... Je suis premièrement immensément flatté. Et ensuite il est temps d'écrire quelque chose. Je suis en ce moment en vacances, peu être vais-je faire une petite retrospective sur ce que j'aurai pu dire pendant tout ce temps

Hier, j'aurai pu vous parler de Balaké Sissoko et de Vincent Segal, dont le concert à emporter est sorti sur la Blogothèque. C'était un de mes tout premier articles, le 22 mai 2010, sur Chamber Music et déjà a l'époque je vous les recommandais. Je n'ai pas changé d'avis, et c'est Jeremiah, dont j'aime beaucoup le style, qui m'apporte encore des arguments




Il y a La Parenthèse aussi.
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Un récit autobiographique de Elodie Durand, récompensé par le prix révélation au festival d'Angoulème en 2011, et c'est vraiment un titre mérité. Je ne veux pas raconter l'histoire, si vous voulez vous trouverez très facilement ce que dit Pénélope Bagieu sur cette BD. Moi je suis plus pour ne rien dire. C'est une histoire forte, dont on se souviens longtemps je pense. Une histoire de maladie, sans lourdeur, sans dolorisme... C'est touchant, attachant, prenant, on le lit d'une traite. Mais je le refeuillete souvent, j'adore les dessins, très simples, tout en noir et blanc mais tout de même varié...
Enfin je recommande cette BD qui en plus peut se vanter de ne couter que 15€, ce qui est peu pour une BD de plus de 200pages !










En ce moment niveau musique, après être resté très longtemps sur Nils Frahm, sur du new age, des choses très faciles a écouter et qui allaient bien avec mon état émotionnel, j'ai décidé d'approfondir ma connaissance des années 70. C'était tout de même une sacré époque, au tout début de ces années, l'arrivée du Rock Progressif, King Crimson, Pink Floyds, Camel, Yes... Tout ces artistes que je connaissaient, mais que je n'avais jamais eu l'occasion de replacer les uns par rapport aux autres, dans le temps et dans l'espace. Et puis c'est l'occasion de découvrir des albums que je ne connaissais pas, voir même des groupes que je ne connaissais pas, comme Art Zoyd, qui suis les traces de Magma mais avec moins de voix, un aspect musique contemporaine plus développé... C'est l'occasion de penser à Woodstock, à quel point c'est devenu un symbole d'une génération...
Pour ceux qui ne l'on pas vu, je recommande le documentaire original de Michael Wadleigh.
(vous voulez des liens ? dites le moi !)

Il y aurait encore bien d'autres choses à dire mais comme je n'aime pas m'épancher sur ma vie privée ici, et que idéalement ce blog devrait rester un lieu d'art et de culture, je vais me contenter de cet article pour l'instant.

Ne croyez pas que je vous oublie, j'ai juste peu de temps pour moi....
Mais surtout continuez a m'engueuler quand je m'absente trop longtemps ! A force de ne pas avoir de temps, je me met a vraiment oublier de passer.

Allez, je m'en vais essayer de rattraper mon retard sur les divers blogs passionnant que vous, vous tenez a jour !

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