Son-et-lumiere

When I was a boy with never a crack in my heart.

Jeudi 16 septembre 2010 à 19:26

"C'est une petite île, une île bleue, entourée de sable blond et couverte seulement
de quelques palmiers. Cet ile, son ciel, sa lumière, sa minuscule solitude protégée
par une mer chaude expriment le désir, la douleur d'un coeur blessé. Le desin naïf,
d'une manière frustre, toute pénétrée de rêve, me fait sentir avec force le silence,
l'exil terrifié, la scandaleuse espérance dont il est né."
                         L'enfant Bleu


 
 
Merci à pelote, versager, et alesia qui m'ont fait acheter ce livre !

Je me permet une expression de joie :

Mercredi 15 septembre 2010 à 21:01

 
Une sélection de voix, 10 titres choisis au hasard parmi beaucoup d'autres dont j'aurai pu vous faire profiter, mais je dois bien me fixer des limites, il le faut ! Comme toujours, c'est en qualité Youtube, c'est à dire que vous n'avez qu'un apercu de la présence de la voix en question... Pour plus, me contacter, comme toujours !

J'ai essayé de donner une certaine homogénéité, tout en balayant différents domaines... 



Mercredi 15 septembre 2010 à 18:01

 Je supprimerai cette article quand j'aurai une réponse, il n'es pas très intéressant... 

Mais, es ce bien normal ?

J'ai pourtant eu comme d'habitude plein de merveilleux tags et commentaires ce jour là...


http://son-et-lumiere.cowblog.fr/images/Capturedecran20100915a175928.pngEnfin ce n'est pas grave, mais cela arrive t'il a d'autres qu'à moi ? Peut on alors faire confiance aux statistiques cowblog ? Qu'es ce qui est réel, qu'es ce qui ne l'es pas ? Si les statistiques sont fausses, es ce que 1+1 fait bien deux ?
Et le malin génie de Descartes ?
C'est probablement lui qui n'as rien fait, anticipant que nous nous douterions de sa culpabilité dans cet acte. Mais il savait que nous saurions, le bougre ! Mais je ne suis pas si bête, je sais bien qu'il sait que je sait. Alors j'écrit ici noir sur gris qu'il n'est pas coupable, anticipant en même temps le fait que je sait qu'il sait que je sait qu'il sait que je sait. Et si
Woland avais anticipé mon ingénieuse anticipation ? Alors peut être as t'il fait semblant de ne pas être impliqué, et qu'il est le vrai coupable... Mais je me doute qu'il se doute que je me doute !


Enfin, j'ai un doute... Pas vous ?

Mardi 14 septembre 2010 à 0:16

Il est des choses que l'on ne peux exprimer. Que la langue nous empêche d'exprimer sans véritable talent ( j'en parlais avec Monochrome.dream ici). Ces choses peuvent être de l'imagination : "J'imagine un monde, en 6 dimensions, je l'imagine très bien dans ma tête, mais je ne sais pas l'exprimer", on se trouve tous confrontés au problème un jour ou l'autre... (De nombreuses discussions avec Nezu à ce sujet...) On pourrait même aller jusque dire que les mots sont une barrière à l'imagination, que l'on imagine réellement quelque chose avec précision que si l'on sait le nommer. Que le concept ou l'objet matériel n'existent que parce que des noms, adjectifs, s'y rapporte. Ceci mériterait de nombreux articles, écrits par un philosophe bien plus talentueux que je ne le suis.
Il est des choses que l'on ne peux exprimer. Car elle n'en sont pas, des choses, plus clairement. Changez le terme alors,si il ne vous plait pas, mais rien ne change, si ce n'est le mot employé.

Mais là n'est pas l'idée de l'article. Il y a surtout des sensations que l'on ne peux pas exprimer. Et pire, il y a des sensations que l'on ne veux pas exprimer. Certaines choses sont trop fortes, prêtes à vous détruire, presque. Il est des ondes lumineuses, sonores, des molécules sur la langue, dans le nez, des villosités sous les doigts qui ont un effet sur l'organisme. Peu poétique ce que je dit, mais c'est bien ce dont il s'agit. Un ensemble d'information traitées, des milliards de neurones, des molécules, des charges se déplacent, sans passage par le moindre "centre de décision", sans demander l'avis de la "volonté". Et me voilà transporté. Transporté nul part bien sur, je ne me déplace pas. Mais la chimie fait son oeuvre et mon coeur accélère, ralentit, ma digestion même s'en voit modifiée. Je ressent mon corps différemment. Je sent une essence dans la cause de ce capharnaüm. Je la ressent plutôt. Pas de sens stimulés, seulement l'effet du message sur le cerveau qui matérialise alors je ne sais pas. Seule, ma tête imagine. Seul, mon corps subit des changement. Je perçois le fruit de cette imagination qui n'est pas mienne. Je sent mon corps changer. Mais ne contrôle pas. J'ai bien quitté mon corps. Transporté.

Il est alors aisément imaginable qu'une telle intimité trouvée dans la réception de ces message nerveux n'est pas sans entrainer une certaine timidité. Une pudeur de me montrer non pas nu, mais "dématérialisé", à vif. 
Et puis il y a la crainte de la déception. "C'est bizarre" ; "Bof, tout ça pour ça ?" ; "C'est sympa oui". Et alors j'aurai la sensation de vous avoir fait rater le truc, cette essence. Que je vous ai conditionné pour résister à l'emprise du message. Car évidemment, je le sait bien, chacun ses goûts, mais mon corps, hors contrôle, m'affirme que c'est universel.

Pour aller plus loin, je conseille la lecture du beau commentaire constructif de monochrome.dream ci dessous.


Dimanche 12 septembre 2010 à 22:00

L'étranger.
Bien sur, aujourd'hui, maman est morte. Mais ca tout le monde le sait. Si vous ne savez pas, merci de me laisser un commentaire que je m'occupe de votre (triste) état.

Non, aujourd'hui, c'est de Baudelaire dont je parle. Je ne suis pas si fan de ce poète, étrangement. Bien sur, les Fleurs du Mal sont superbes, mais ne m'ont pas tant transporté. Par contre, ses "Petits poèmes en prose" m'ont énormément plût, et alors que je les ai relus assez récemment, voici donc le poème qui ouvre ce recueil superbe : L'étranger.
A mettre en relation avec mon dernier article, bien sur.



I

L’ÉTRANGER



— Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ? ton père, ta mère, ta sœur ou ton frère ?

— Je n’ai ni père, ni mère, ni sœur, ni frère.

— Tes amis ?

— Vous vous servez là d’une parole dont le sens m’est resté jusqu’à ce jour inconnu.

— Ta patrie ?

— J’ignore sous quelle latitude elle est située.

— La beauté ?

— Je l’aimerais volontiers, déesse et immortelle.

— L’or ?

— Je le hais comme vous haïssez Dieu.

— Eh ! qu’aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?

— J’aime les nuages… les nuages qui passent… là-bas… les merveilleux nuages !

──────────



 
Sans attribuer d'origine particulière à notre doux étranger, je voit bien sa candeur et son bonheur simple incarnés dans cette chanson mongole 

 

Mercredi 8 septembre 2010 à 22:40

 
http://son-et-lumiere.cowblog.fr/images/IMG7546.jpg
Un gigantesque cargo passait au dessus du mont San Pedrone...

http://son-et-lumiere.cowblog.fr/images/IMG6789.jpg
Une flotille profite du vent solaire rasant du soir pour quitter la montagne

http://son-et-lumiere.cowblog.fr/images/IMG6754.jpg
Nuageois chorégraphe fait répéter ses danseurs de nuages pour un coucher de soleil important : plusieurs officiels des hauts Cirromulus
 et Cirrostratus seront là ! Il faut dire, le spectacle était au final grandiose, le surlendemain, d'une finesse, d'un raffinement et d'une légèreté céleste. Et la musique, n'en parlons pas !



Dimanche 5 septembre 2010 à 18:05

 Tient, on apprend ici  qu'il y a 86% de fille sur Cowblog ! Pas mal tout de même !

Et en voilà quelques autres ! (qui n'ont pas entre 15 et 25 ans)

Dimanche 5 septembre 2010 à 12:55

http://son-et-lumiere.cowblog.fr/images/IMG7489.jpg
http://son-et-lumiere.cowblog.fr/images/IMG6891.jpg
http://son-et-lumiere.cowblog.fr/images/IMG7475.jpg
Moi d'Août, dans une Hêtraie, un sous-bois très dégagé dans lequel le lichen, la lagure (ici, morte) et cette étrange petite plante à boule se plaisent a merveille.

Et j'en profite pour vous introduire Silje Nes, découverte grâce a La Blogothèque, et dont je reparlerai sans aucun doute !



Mardi 31 août 2010 à 10:06

 Vous êtes de Paris ? De Banlieu ?

Je sais ou vous serez Samedi 30 octobre au soir !
Vous serez ici !

ICI

Un de mes Festival préféré sans aucun doute, ou plein de jeunes talents jouent dans une ambiance bonne enfant géniale. Cette année je ne connais pas vraiment les groupes de la programmation, mais Alina Orlova, ma Alina jouera !

Ca coute 18€, et j'y serai, je connais le coin, et peut même vous proposer de vous aider/donner des infos/retrouver sur place même, pourquoi pas ?


http://www.francomix.com/IMG/jpg/visuel-primeurs.jpg
L'affiche de l'an dernier, je n'ai pas celle de cette année...
Sincèrement, c'est un festival génial, avec peu de monde, on peut rencontrer les artiste, faire dédicacer des affiches qui sont souvent gratuites, on rencontre des gens... Enfin, une expérience magique ! Et Alina sera lààààààààààà... *défaille*

Dimanche 29 août 2010 à 22:29


http://son-et-lumiere.cowblog.fr/images/IMG0379.jpg
Je l'aime, je l'aime !
Et elle n'est pas là. Sans elle je n'ai personne, vraiment personne. Cela fait 3 semaines que je ne l'ai pas entendu jouer, que je ne me suis pas laissé bercé par son son que j'aime tant, par la répétition des phrases que fais la volonté, par ses interprétations  qui me transportent tandi que assis a mon bureau je travaille.
Cela ne fais aucun doute, je l'aime.
Quand elle rentrera, la première chose que l'on fera, c'est un Zoub, sans aucun doute.
 

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