Son-et-lumiere
When I was a boy with never a crack in my heart.
Samedi 14 janvier 2012 à 11:20
Dimanche 8 janvier 2012 à 13:04
http://www.youtube.com/watch?v=a0V7ek0Mebk (Intégration désactivée par honte je pense...)
Je vous autorise à vous rincer ensuite les oreilles avec ca
Ce que j'aime dans sa musique (mais qui j'en ai peur ne durera pas), c'est le fait qu'elle ne tombe pas trop dans des rengaines faciles, à refrain guilleret, au phrasé stéréotypé labellisé pasteurisé et prêt à la vente sous vide. Même l'accompagnement au piano ne vend pas son âme au diable en faisant ce que j'apelle (avec une pointe de snobisme de second degré) "faire du Yann Tiersen", avec des mélodies faciles à base d'arpèges, des arrangements un peu trop jolis qui jouent à fond sur le pathos... Sa reprise de Skinny Love est pleine d'émotion et de sensibilité, de plus de sensibilité que de que l'on pourrais attendre d'une fille qui sort du collège...
Pourvu qu'elle sache rester elle même, qu'elle ne soit pas plus encadré que à l'heure actuelle ! Vu son succès, c'est pas gagné.
Samedi 7 janvier 2012 à 23:51
Les pokéfans s'y reconnaitront, il faut cliquer sur les chiffre à gauche, puis sur ceux à droite pour profiter de ces merveilleux dessins, pour tout les pokémons, mignons à croquer.
Cliquer Ici (version de google traduction, c'est un micro chouïa plus clair que le japonais. Et bien plus drôle aussi.)
Vendredi 6 janvier 2012 à 23:24
Ne pas oublier de respirer surtout.
Si possible poser la main sur les enceintes de manière à sentir vibrer la guitare comme elle la sent sur elle.
Attendre au moins 30 secondes après la fin la vidéo en continuant à la regarder dans les yeux.
Relancer la vidéo.
Frissonner aux premières notes de guitares.
Avoir froid.
Se refaire hypnotiser.
Percevoir cette volonté inhumaine qui ressors de son attitude.
"No death can tear us apart".
Comprendre l'intensité de son regard, la détermination dans ces mots.
Accrocher son regard.
Attendre deux minutes après la fin de la vidéo.
Essayer de se calmer un instant.
Lire les paroles.
Chercher à les comprendre vraiment.
Détester cette chanson.
Retourner à la vidéo.
Poser la main sur sa guitare, chanter avec elle.
"Here he crawls"
my baby has a swollen face
long stiff limbs
them eyes are black pits
of a place where I’ve been
her hair is long
still smells like mud
she answered to my kiss
with a rotten tongue
no death can
tear us apart
Aah aah…
her body is cold
well its gonna get colder
but my love will ignite
what was left to smoulder
I move my hips in her I am home
I’ll keep on loving
till the marrow dries from her bones
no death can tear us apart
Aah aah…
all day I stay by her side
but death has a claim
and a right to my bride
I shut the doors
pull the curtains and hide
I heard something moving
somewhere outside
no death can tear us apart
Aah aah…
but death comes
a sneaking in trough the keyholes
he’s clever and he knows
what’s beneath the floorboards
death comes to feast like a greedy hungry beast
he wants it all
and here he crawls
here he crawls
here he crawls...
Samedi 17 décembre 2011 à 14:18
Samedi 10 décembre 2011 à 18:44
Vendredi 9 décembre 2011 à 17:27
Et la voir est un plaisir.
Moi, je lui offrirai, des perles de pluie....
Dont elle ne voudrait pas.
Elle n'est pas très poésie.
C'est trop triste la poésie... Et elle n'est que bonheur, et surtout pas malheur.
La lassitude, l'ennuie, peu être même la jalousie. Mais jamais, ô grand jamais la tristesse.
Ca la dérange, ca la dérange tant que cela me dérange. L'art n'est que rêve, voyage, sourire.
Mon monde à moi la violence les sentiments bruts sans présentation non contractuelle ni conservateurs.
Ca pose problème, car mon dieu qu'elle est belle ! Je ne suis pas malheureux, mais la mer dans laquelle je me sent le mieux... "Tient c'est drôle comme elle parait peu sur ce blog !"
Ou plutôt celle dont j'ai besoin en dose assez régulière, n'est pas un bain de rose aux pétales dorés.
En fait, je le l'envie même pas. Je suis bien comme je suis. Pourtant son mode de vie est exemplaire, elle rayonne elle rayonne ! Elle est l'espoir de faire bouger les choses mais pas une grande gueule debout sur les poubelles et affrontant sans peur les murs de CRS. Elle est Bio, Local, Recyclage... Comme tout le monde, mais un petit peu plus impliquée. Le peu qui lui donne une vraie identité. L'absence de trop plein qui en fait une fée et non pas un titan. Et elle n'est pas belle comme un titan, de cette beauté de la Liberté de Delacroix, non. Elle est belle comme une femme. Elle ne rayonne pas comme un astre suprême, elle se contente de rayonner, et même sans le savoir. Et mon dieu qu'elle est belle.
Mais comme c'est déprimant. Comme nos engagements sont différents, nos emplois du temps incompatible ! Jamais nous n'avons les mêmes interlocuteurs, alors presque jamais nous ne parlons. On est potes tout de même, mais que quand tout les deux. Comme je bénie ces moments d'intimité ! Quand je ne me dit plus "Mais mon dieu qu'elle est belle" chaque fois que je la croise, car je n'ai pas chercher à la croiser, et qu'elle est donc toujours belle. Elle est en face de moi, elle à coté de moi... Jamais très près mais à ces moments j'existe. Ce n'est pas qu'elle m'ignore tout le reste du temps, c'est que l'on fait d'autres choses. C'est que son regard n'a pas de raison de s'arrêter plus que ça sur moi. Il faut bien que je relativise, je sais bien mon point de vue si décalé ! Il faudrait qu'elle n'est d'yeux que pour moi ! Il faudrait que toujours elle se demande ce que je fais ! Il faudrait que par sa fenêtre le matin elle espère me voir passer... Ou plutôt non il ne faudrait pas qu'elle soit comme moi. Il faudrait qu'elle le fasse à sa manière. Je ne la prédit pas, je veux la découvrir encore.
Moi aussi je suis Espoir. Le genre d'espoir égoïste qui sauve soi-même à défaut de sauver la planète, c'est déjà pas mal. Çi dessus "encore" car j'ai la grande malchance d'avoir eu du bonheur tu sais. Toutes ces choses qui sont à la fois des premières et des dernières fois. Il faut mieux le savoir à l'avance. La seconde fois s'attend, on compte les minutes pour éviter de compter des... pour éviter à la cruauté de la langue française de rappeler tout les soixantièmes de minute ce que l'on attend. Espoir n'est alors pas le même. On a eu l'aperçu, l'échantillon gratuit, et on aime ça. Mais l'espoir fait vivre et ça tombe bien, je vis. Et je la vois. Et mon dieu qu'elle est belle, même quand elle ne me voit pas. Jamais ça ne marchera. Mais j'en créerai d'autres, de ces moments intimes. Je guetterai les occasions. J'attendrai, dans une mer profonde et toujours devant elle serai à la surface. Et lorsque le moment qui ne viendra pas, je changerai mon eau et la regarderai...
Mais mon dieu qu'elle est belle ! Elle est vie, et aussi vent (mais ça doit être à cause de sa coupe).
Jeudi 8 décembre 2011 à 13:12
- Carnets secrets, couverts de gribouillis, et pages follement dactylographiées, pour votre propre plaisir
- Soumis à tout, ouvert, à l’écoute
- N’essayez jamais de vous soûler en dehors de chez vous
- Soyez amoureux de votre vie
- Ce que vous ressentez trouvera sa propre forme
- Soyez fou, soyez un saint abruti de l’esprit
- Soufflez aussi profondément que vous souhaitez souffler
- Écrivez ce que vous voulez sans fond depuis le fin fond de l’esprit
- Les visions indicibles de l’individu
- Pas de temps pour la poésie, mais exactement ce qui est
- Des tics visionnaires tremblant dans la poitrine
- Rêvant en transe d’un objet se trouvant devant vous
- Éliminez l’inhibition littéraire, grammaticale et syntactique
- Comme Proust, soyez à la recherche du joint perdu
- Racontez la véritable histoire du monde dans un monologue intérieur
- Le joyau, centre d’intérêt, est l’œil à l’intérieur de l’œil
- Écrivez pour vous dans le souvenir et l’émerveillement
- Travaillez à partir du centre de votre œil, en vous baignant dans l'océan du langage
- Acceptez la perte comme définitive
- Croyez en le contour sacré de la vie
- Luttez pour esquisser le courant qui est intact dans l’esprit
- Ne pensez pas aux mots quand vous vous arrêtez mais pour mieux voir l’image
- Prenez note de chaque jour la date blasonnée dans votre matin
- Pas de peur ou de honte dans la dignité de votre expérience, langage et savoir
- Écrivez de façon que le monde lise, et voie les images exactes que vous avez en tête
- Livrefilm est le film écrit, la forme américaine visuelle
- Éloge du caractère dans la solitude inhumaine et glacée
- Composer follement, de façon indisciplinée, pure, venant de dessous, plus c’est cinglé, mieux c’est
- On est constamment un Génie
- Scénariste-Metteur en scène de films Terrestres Sponsorisés et Financés par les Anges au Paradis
Jeudi 3 novembre 2011 à 12:26
Nevermore
Souvenir, souvenir, que me veux-tu ? L'automne
Faisait voler la grive à travers l'air atone,
Et le soleil dardait un rayon monotone
Sur le bois jaunissant où la bise détone.
Nous étions seul à seule et marchions en rêvant,
Elle et moi, les cheveux et la pensée au vent.
Soudain, tournant vers moi son regard émouvant
" Quel fut ton plus beau jour? " fit sa voix d'or vivant,
Sa voix douce et sonore, au frais timbre angélique.
Un sourire discret lui donna la réplique,
Et je baisai sa main blanche, dévotement.
- Ah ! les premières fleurs, qu'elles sont parfumées !
Et qu'il bruit avec un murmure charmant
Le premier oui qui sort de lèvres bien-aimées !
Paul Verlaine, 2011, dans la peau de Musi.
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