Son-et-lumiere

When I was a boy with never a crack in my heart.

Samedi 14 janvier 2012 à 11:20

«Tu sais, ce moment ou ca serai l'occasion idéal pour le dire, mais ou tu n'as toujours pas décidé de si tu allais le dire... Ce moment où tu voudrais, où c'est ce que tu voudrait le plus au monde, mais où c'est le plus risqué... On se lasse vite de se taire.»

A part ça, je recommande la colline aux coquelicots. Un film très simple, très beau. Tout a fait sa place aux studios Ghibli, et ca n'a rien à voir avec un film de Hayao Miyasaki. C'est bien plus doux. Si je ne le savais pas, j'aurai pu penser que ce film avait été réalisé par une femme. Un film sans une once de pathos, sans "scène émotion" grossière, tout en délicatesse. Assez à l'image de cette chanson de la BO.

Dimanche 8 janvier 2012 à 13:04

 A 15ans, on peut voir une belle voix (voire une voix absolument superbe), et en faire différents usages...

Birdy Vs. Sarah Michelle



http://images.wikia.com/dragonballfanon/images/9/93/Vs.jpg

http://www.youtube.com/watch?v=a0V7ek0Mebk (Intégration désactivée par honte je pense...)
 
 

Je vous autorise à vous rincer ensuite les oreilles avec ca




Ce que j'aime dans sa musique (mais qui j'en ai peur ne durera pas), c'est le fait qu'elle ne tombe pas trop dans des rengaines faciles, à refrain guilleret, au phrasé stéréotypé labellisé pasteurisé et prêt à la vente sous vide. Même l'accompagnement au piano ne vend pas son âme au diable en faisant ce que j'apelle (avec une pointe de snobisme de second degré) "faire du Yann Tiersen", avec des mélodies faciles à base d'arpèges, des arrangements un peu trop jolis qui jouent à fond sur le pathos... Sa reprise de Skinny Love est pleine d'émotion et de sensibilité, de plus de sensibilité que de que l'on pourrais attendre d'une fille qui sort du collège...
Pourvu qu'elle sache rester elle même, qu'elle ne soit pas plus encadré que à l'heure actuelle ! Vu son succès, c'est pas gagné.

Samedi 7 janvier 2012 à 23:51

http://www4.atwiki.jp/hitec/?plugin=ref&serial=16

Les pokéfans s'y reconnaitront, il faut cliquer sur les chiffre à gauche, puis sur ceux à droite pour profiter de ces merveilleux dessins, pour tout les pokémons, mignons à croquer.

Cliquer Ici (version de google traduction, c'est un micro chouïa plus clair que le japonais. Et bien plus drôle aussi.)

http://www4.atwiki.jp/hitec/?plugin=ref&serial=372






















 














Dédicace à Tristelune ;-)

Vendredi 6 janvier 2012 à 23:24

Écouter fort & Regarder en grand.
Ne pas oublier de respirer surtout.
Si possible poser la main sur les enceintes de manière à sentir vibrer la guitare comme elle la sent sur elle.
Attendre au moins 30 secondes après la fin la vidéo en continuant à la regarder dans les yeux.
Relancer la vidéo.
Frissonner aux premières notes de guitares.
Avoir froid.
Se refaire hypnotiser.
Percevoir cette volonté inhumaine qui ressors de son attitude.
"No death can tear us apart".
Comprendre l'intensité de son regard, la détermination dans ces mots.
Accrocher son regard.
Attendre deux minutes après la fin de la vidéo.
Essayer de se calmer un instant.
Lire les paroles.
Chercher à les comprendre vraiment.
Détester cette chanson.
Retourner à la vidéo.
Poser la main sur sa guitare, chanter avec elle.
"Here he crawls"
Pleurer.

my baby has a swollen face


long stiff limbs


them eyes are black pits


of a place where I’ve been


her hair is long


still smells like mud


she answered to my kiss


with a rotten tongue


no death can
 tear us apart


Aah aah…

her body is cold


well its gonna get colder


but my love will ignite


what was left to smoulder


I move my hips
 in her I am home


I’ll keep on loving


till the marrow dries from her bones


no death 
can tear us apart


Aah aah…

all day
 I stay by her side


but death has a claim


and a right to my bride


I shut the doors


pull the curtains and hide


I heard something moving
 somewhere outside


no death can
tear us apart


Aah aah…

but death comes

a sneaking in
 trough the keyholes


he’s clever and he knows


what’s beneath the floorboards


death comes to feast 
like a greedy hungry beast


he wants it all


and here he crawls

here he crawls


here he crawls...



 

Samedi 17 décembre 2011 à 14:18

 En partance...

http://www.cine-shopping.com/configurations/www.cine-shopping.com/images/produits/article/5236.jpg

...pour le Kenya
 
See you soon !
 

Dimanche 11 décembre 2011 à 13:09

 


Samedi 10 décembre 2011 à 18:44

 http://son-et-lumiere.cowblog.fr/images/DSC9608copie.jpg
 
On dirait que vous avez vu un fantôme....

Vendredi 9 décembre 2011 à 17:27

C'est.... déprimantcommeelleestbelle. 
Et la voir est un plaisir.

Moi, je lui offrirai, des perles de pluie....
Dont elle ne voudrait pas.
Elle n'est pas très poésie.

C'est trop triste la poésie... Et elle n'est que bonheur, et surtout pas malheur.
La lassitude, l'ennuie, peu être même la jalousie. Mais jamais, ô grand jamais la tristesse.
Ca la dérange, ca la dérange tant que cela me dérange. L'art n'est que rêve, voyage, sourire.

Mon monde à moi la violence les sentiments bruts sans présentation non contractuelle ni conservateurs.
Ca pose problème, car mon dieu qu'elle est belle ! Je ne suis pas malheureux, mais la mer dans laquelle je me sent le mieux... "Tient c'est drôle comme elle parait peu sur ce blog !" 
Ou plutôt celle dont j'ai besoin en dose assez régulière, n'est pas un bain de rose aux pétales dorés.

En fait, je le l'envie même pas. Je suis bien comme je suis. Pourtant son mode de vie est exemplaire, elle rayonne elle rayonne ! Elle est l'espoir de faire bouger les choses mais pas une grande gueule debout sur les poubelles et affrontant sans peur les murs de CRS. Elle est Bio, Local, Recyclage... Comme tout le monde, mais un petit peu plus impliquée. Le peu qui lui donne une vraie identité. L'absence de trop plein qui en fait une fée et non pas un titan. Et elle n'est pas belle comme un titan, de cette beauté de la Liberté de Delacroix, non. Elle est belle comme une femme. Elle ne rayonne pas comme un astre suprême, elle se contente de rayonner, et même sans le savoir. Et mon dieu qu'elle est belle.

Mais comme c'est déprimant. Comme nos engagements sont différents, nos emplois du temps incompatible ! Jamais nous n'avons les mêmes interlocuteurs, alors presque jamais nous ne parlons. On est potes tout de même, mais que quand tout les deux. Comme je bénie ces moments d'intimité ! Quand je ne me dit plus "Mais mon dieu qu'elle est belle" chaque fois que je la croise, car je n'ai pas chercher à la croiser, et qu'elle est donc toujours belle. Elle est en face de moi, elle à coté de moi... Jamais très près mais à ces moments j'existe. Ce n'est pas qu'elle m'ignore tout le reste du temps, c'est que l'on fait d'autres choses. C'est que son regard n'a pas de raison de s'arrêter plus que ça sur moi. Il faut bien que je relativise, je sais bien mon point de vue si décalé ! Il faudrait qu'elle n'est d'yeux que pour moi ! Il faudrait que toujours elle se demande ce que je fais ! Il faudrait que par sa fenêtre le matin elle espère me voir passer... Ou plutôt non il ne faudrait pas qu'elle soit comme moi. Il faudrait qu'elle le fasse à sa manière. Je ne la prédit pas, je veux la découvrir encore.

Moi aussi je suis Espoir. Le genre d'espoir égoïste qui sauve soi-même à défaut de sauver la planète, c'est déjà pas mal. Çi dessus "encore" car j'ai la grande malchance d'avoir eu du bonheur tu sais. Toutes ces choses qui sont à la fois des premières et des dernières fois. Il faut mieux le savoir à l'avance. La seconde fois s'attend, on compte les minutes pour éviter de compter des... pour éviter à la cruauté de la langue française de rappeler tout les soixantièmes de minute ce que l'on attend. Espoir n'est alors pas le même. On a eu l'aperçu, l'échantillon gratuit, et on aime ça. Mais l'espoir fait vivre et ça tombe bien, je vis. Et je la vois. Et mon dieu qu'elle est belle, même quand elle ne me voit pas. Jamais ça ne marchera. Mais j'en créerai d'autres, de ces moments intimes. Je guetterai les occasions. J'attendrai, dans une mer profonde et toujours devant elle serai à la surface. Et lorsque le moment qui ne viendra pas, je changerai mon eau et la regarderai...

Mais mon dieu qu'elle est belle ! Elle est vie, et aussi vent (mais ça doit être à cause de sa coupe).

Jeudi 8 décembre 2011 à 13:12

"Prose spontanée"

  1. Carnets secrets, couverts de gribouillis, et pages follement dactylographiées, pour votre propre plaisir
  2. Soumis à tout, ouvert, à l’écoute
  3. N’essayez jamais de vous soûler en dehors de chez vous
  4. Soyez amoureux de votre vie
  5. Ce que vous ressentez trouvera sa propre forme
  6. Soyez fou, soyez un saint abruti de l’esprit
  7. Soufflez aussi profondément que vous souhaitez souffler
  8. Écrivez ce que vous voulez sans fond depuis le fin fond de l’esprit
  9. Les visions indicibles de l’individu
  10. Pas de temps pour la poésie, mais exactement ce qui est
  11. Des tics visionnaires tremblant dans la poitrine
  12. Rêvant en transe d’un objet se trouvant devant vous
  13. Éliminez l’inhibition littéraire, grammaticale et syntactique
  14. Comme Proust, soyez à la recherche du joint perdu
  15. Racontez la véritable histoire du monde dans un monologue intérieur
  16. Le joyau, centre d’intérêt, est l’œil à l’intérieur de l’œil
  17. Écrivez pour vous dans le souvenir et l’émerveillement
  18. Travaillez à partir du centre de votre œil, en vous baignant dans l'océan du langage
  19. Acceptez la perte comme définitive
  20. Croyez en le contour sacré de la vie
  21. Luttez pour esquisser le courant qui est intact dans l’esprit
  22. Ne pensez pas aux mots quand vous vous arrêtez mais pour mieux voir l’image
  23. Prenez note de chaque jour la date blasonnée dans votre matin
  24. Pas de peur ou de honte dans la dignité de votre expérience, langage et savoir
  25. Écrivez de façon que le monde lise, et voie les images exactes que vous avez en tête
  26. Livrefilm est le film écrit, la forme américaine visuelle
  27. Éloge du caractère dans la solitude inhumaine et glacée
  28. Composer follement, de façon indisciplinée, pure, venant de dessous, plus c’est cinglé, mieux c’est
  29. On est constamment un Génie
  30. Scénariste-Metteur en scène de films Terrestres Sponsorisés et Financés par les Anges au Paradis


Jeudi 3 novembre 2011 à 12:26

Nevermore

Souvenir, souvenir, que me veux-tu ? L'automne
Faisait voler la grive à travers l'air atone,
Et le soleil dardait un rayon monotone
Sur le bois jaunissant où la bise détone.

Nous étions seul à seule et marchions en rêvant,
Elle et moi, les cheveux et la pensée au vent. 
Soudain, tournant vers moi son regard émouvant
" Quel fut ton plus beau jour? " fit sa voix d'or vivant,

Sa voix douce et sonore, au frais timbre angélique. 
Un sourire discret lui donna la réplique,
Et je baisai sa main blanche, dévotement.

- Ah ! les premières fleurs, qu'elles sont parfumées !
Et qu'il bruit avec un murmure charmant
Le premier oui qui sort de lèvres bien-aimées !

Paul Verlaine, 2011, dans la peau de Musi.

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