Son-et-lumiere

When I was a boy with never a crack in my heart.

Dimanche 9 octobre 2011 à 20:23

Un (trop) bref article pour parler de cette image, que beaucoup et beaucoup de monde partage sur Facebook.
Déjà ce qui est dit est faux. On ne se fout pas des millions de personne sous-alimentées, malades, sur qui s'abattent tout les malheurs du monde. Des aides importantes (pas assez, bien sur, mais importantes tout de même) sont fournies, et on fait tout de même beaucoup plus de choses pour ces personnes que les alarmistes ne veulent le laisser entendre (et beaucoup moins que ce que ce que beaucoup de politiques pourraient dire).
Cette image, quelle le veuille ou non, laisse comprendre que l'on fait bien trop de bruit pour la mort de Steve Jobs. Je me doute, j'espère que ce n'est pas le but, mais le parallèle tel qu'il est fait présente un "trop" par rapport à un "pas assez", et je ne crois pas qu'il soit naturel de le comprendre autrement.
Tout ca pour dire que cet homme était effectivement un génie qui a révolutionné le monde de l'informatique, des hautes technologies, ayant eu les idées avant les autres, et ayant su pour chaque produit inventer quelque chose qui marche terriblement bien et répond parfaitement à la demande (éventuellement créé, c'est un autre problème). Oui, c'est vraiment triste que cet homme soit mort et les "million cry" sont à mon sens tout à fait mérités, cet homme a changé assez profondément le monde occidental, je crois. Oui, c'est vraiment triste que des millions de personnes meurent de pauvreté, de guerre, dans des conditions inhumaines. Es-ce qu'il faut comparer ? Es-ce que ca a un sens ? La mort d'une personne peu elle être plus triste que celle d'un autre ? Allons comparer la mort d'un bébé lion torturé et celle de ton pire ennemie humain ! Celle de ta mère hier et de milliers de juif dans des camps de concentration il y a 70ans !
Ca n'a absolument aucun sens. C'est même un procédé que j'abhorre, clairement.

http://son-et-lumiere.cowblog.fr/images/294310223091727750255100001482897989597885798163270n.jpg

Enfin, il est toujours bon de rappeler l'état du Sud pour raisonabiliser (ou raisonner) les gens sur les implications de chaque geste quotidien.
Mais merde, il y a d'autres façons bien plus humaines, plus éthiques de le faire, sans manipulation.

Mardi 27 septembre 2011 à 2:21


http://son-et-lumiere.cowblog.fr/images/robi.jpg


Et moi je t'aime.
Tout simplement.

Musinette

Mardi 20 septembre 2011 à 1:03

Je reviens ou je ne reviens pas, je ne le sait pas.
Je dois au moins des excuses à tout ceux qui continuent à visiter mon blog chaque jour, pour cette si longue absence. 
L'envie de partager me passe. Je me referme, comme une fleur qui fane après avoir fait profiter de son nectar à de nombreux insectes. Espérant que les efforts n'ai pas été vains, et que chaque grain de pollen emporté par les visiteur puisse former un arbre millénaire. Et je suis si content, encore maintenant, d'avoir pu constater que j'avais vraiment fait découvrir des choses. La toute première fut Alina Orlova, cette chanteuse lituanienne dont j'ai vite parlé au début de mon blog. Quel ne fut pas mon bonheur de voir que Maud en parlais sur son blog, grace à moi ! Il y en a eu d'autres, et j'ai fait des rencontres sur cowblog qui sans doute resteront toujours dans un petit coin de ma tete, à me faire sourire chaque fois que j'y repenserai. On dirait une lettre d'adieu, mais ça n'en est pas une.
L'envie de partager me passe donc. Et je n'arrive toujours pas à produire à hauteur de mes attentes. Rien ne passe sur Son et Lumière donc. Le rideau est baissé, il fait noir et à peine entend on passer les visiteurs de tout les jours, qui entrouvrent la porte, regardant s'il y a du nouveau.
Il faut etre lucide, partager c'est aussi faire son interessant. Je ne crois pas aux bonnes actions désintéressées. C'est chercher à attirer l'attention dans la foule. Si possible des bonnes personnes. Il n'y a rien de mal à ça ! Quoi de plus naturel que de vouloir se sentir exister ? Quoi de plus naturel que de geindre un petit peu pour se faire cajoler, quand on en a besoin ? Comme dans beaucoup de choses, seul l'excès est à éviter, car il a l'effet inverse, et énerve les gens.
Le partage, comme sur son et lumière (et j'en suis fier), est, je le crois, un moyen efficace de se faire aimer sans énerver les gens en leur demandant trop. Mais. J'ai passé deux années en prépa, et ce blog s'inscrit tout à fait dans ce mode de vie. La prépa, les CPGE qui sont un vrai mode de vie, comme médecine ou tout les autres moins prestigieux que l'on oublie. On se sent vite plus seul, meme si l'on est accompagné. On a sans doute besoin d'un échappatoire et de gens totalement étrangers au "système". On a sans doute besoin d'un peu d'attention.
Certains le savent, j'ai maintenant intégré une école à Montpellier, élue (et à raison je le pense, aussi subjectif que soit mon avis) ville la plus agréable de France. Je retrouve la vie sociale de tout les jours. Pas celle des soirées-d-une-fois-par-mois, pas celle des visites en coup de vent à des personnes à qui l'on aimerai dédier tout son temps. Je suis bien, définitivement bien, et ne ressent plus le besoin d'écrire, et de regarder le nombre de visiteurs sur mon blog. Cela ne m'empeche pas de continuer un peu, mais c'est sans très grande conviction.
De plus, mes gouts étranges, undergrounds, expérimentaux, extravagants, se renforcent, se confirment jusque dans ce que je ne peux plus vraiment vous montrer. Il y a peu de sourire dans mes nouvelles poésies favorites, mes nouveaux albums du moment, mes nouveau peintre fétiches, ect. Je tient à ce que Son et lumière reste comme il est, dans son ambiance plutot bonne enfant et souriante, assez conventionelle somme toute (es-ce vraiment un si grand tord ? Je n'invente rien...).
J'aime de l'art que je ne comprends plus. Dont je ne peux pas dire, (mais absolument pas !) pourquoi je l'aime et ce que cela m'évoque. Je suis dépassé, mais enthousiaste. Enthousiaste, mais pas assez pour tout donner à tout bout de champs (ou de chant ? La grammaire des expression n'est pas mon grand point fort, et ce n'est pas ici un potentiel sens qui m'aidera.)
Je pense que je reviendrai. Je ne veux surtout pas fermer ce blog, meme s'il est à l'abandon.  Au moins me servira-t-il encore de visage pour ceux à qui j'ai bien l'intention de parler encore, de m'enrichir encore de leur conversation.
C'est aussi quelque chose qui me dérange un peu, bien que j'y tenait tant au début : l'anonymat total, la facade du blog. Là tout n'es qu'apparence, et une réflexion, une remise en question par la relecture, permet de supprimer toute spontanéité. "Je veux etre mon pseudo, et surtout pas moi meme. Je veux qu'on voit mon blog, et surtout pas mon corps". Il y a toujours une part, aussi légère soit-elle, de cela dans ce blog. Et sans doute dans tous, sans vouloir offenser personne.
Et je suis désolé pour les accents circonflexes, l'éditeur d'article, souvent capricieux à ce soir décidé de leur faire la gueule. Pourquoi pas, ils ne sont pas si important quand on y pense, juste un souvenir du passé.
Je suis donc de retour, et bien vivant, mais si ce qui me sert ici de visage souffre de paralyzie. Je vous invite à me contacter, m'envoyer des mails auxquels je répondrai avec plaisir, à réagir aux commentaire que je laisserai ici et là, à l'occasion.
Et merci d'avoir lu jusque là cette informe pavé de mon style lourd et sinueux !

Dimanche 21 août 2011 à 14:34

http://son-et-lumiere.cowblog.fr/images/bp14.jpg"Riyaz Ahmed (left). a refugee, runs away with a kitten he caught Aug. 9 at a camp in Kabul. In addition to those taking shelter within Afghanistan, about 2.7 million Afghans have fled to Pakistan and Iran, said the UN refugees agency. "
Tirée de The Big Picture, comme souvent.




Dimanche 21 août 2011 à 12:23

Mercredi 10 août 2011 à 12:27

 L'an prochain, je suis Montpelliérain. j'en suis heureux, mais je serai isolé de toute connaissance....
Tu veux être mon ami, toi qui connais / habite Montpellier ?


 
http://www.montpellier-histoire.com/page5/page16/files/montpellier-tramway_216.jpgUne ville qui a des tramway "flower power" et qui s'apellent Jacques, ca donne déjà envie !

Vendredi 29 juillet 2011 à 16:17

 Au soir (20h)

 

 

Le jour est court, hélas, le soleil est couché.

La chaleur des rayons est maintenant éteinte,

Si bien que je me couvre pour aller au souper.

Un délicieux fumet emplit la maisonnée

L’huile d’olive remplace les odeurs d’arbousiers.

Et je respire, m’imprègne de ces odeurs corses,

De Méditerranée, de repos mérité.

Quand je m’assied à table, l’ambiance est au rire,

Et l’on ressent chez tous comme une joie de vivre,

Jusqu’à ce que que tout à coup, une personne ose,

N’en pouvant plus de voir, le repas sous son nez,

Pêcha par gourmandise, en un mot se servit.

Et voilà que bientôt tout le monde mangeait.

Les papilles occupées, les gens sont drôles à voir,

Concentrés sur l’assiette, souriant bouche pleine

 

 

La nuit

 

 

Le calme. Le calme plat. Dix heures, je suis dehors.

J’entend le cliquetis des couverts en argents 

Encore dans ma tête, mais le monde est couché.

Quelques lumières au loin, sur la côte, sur la mer,

Certaines d’entre elles sont doubles, par les flots reflétées,

Dansant au gré des vagues, dont j’entend les bruissements,

bien qu’ils soient étouffés, en tendant les oreilles.

 

L'atmosphère m’envahit, je suis devenu nuit.

Et le calme n’est plus sous forme d’un doux silence,

Mais plutôt fait des sons des animaux nocturnes,

De la mer et du vent, de la nature vivante.

Les odeurs sont plus fortes elles aussi maintenant.

Alors que d’autres sens se voient handicapés,

L’odorat dans la nuit relativement grandi.

Et je ferme les yeux, penche la tête en arrière,

Comme si cette position me faisait mieux sentir,

Les narines au vent, l’odeur de cette noirceur.

 

Je quitte alors le sol, je ne suis plus un homme,

Je suis plusieurs, multiple, dispersé par le vent,

Nous sommes dans la nature, l’infinité des «moi»

Et «je» n’existe plus.

 

 

 

 

Colère

 

 

Si je lève les yeux, je n’ai que les étoiles.

Et si je tend le bras, je peux toutes les toucher.

Si je souffle trop fort, je perturbe l’équilibre

Et si je les écoute, je les entend chanter.

 

Quels drôles de goût elles ont ! Elles chantent à la gloire

Du feu et de la mort, et veulent mon désespoir !

Surpris je leur demande pourquoi tant de mépris,

Ce à quoi elles répondent que les hommes les ennuient.

 

Du haut de mon égo d’homme

Je les traite d’insolentes

Le  ciel  rit  de  moi

Mon poing le frappe

Je les souffle

Plus rien

Noir.

 

 

 

 

Regrets

 

«Ah mon Dieu qu’ai - je fait ? Dieu d’ailleurs ou est il ? N’était il pas au ciel ? Ciel ! J’ai tué Dieu ! Mon Dieu ! J’ai brisé le ciel ! J’ai dressé contre moi les éléments, et me suis attaqué à plus fort que moi ! Ah ! Je voit que les arbres se penchent et que le vent se lève ! Je vois que sur la terres les hommes veulent ma mort ! Non, je ne vois pas je sent ! Car tout est noir maintenant. Mais je sais la nature furieuse contre moi. Je me calme et me prépare à subir tout les châtiments. Je suis calme. Je ne crie plus, je me convaincs. J’ai pêché je le sais et mérite mon état. Je respire. Me prépare. Moi qui me suis armé je ne veux plus me battre. Il y a de ces actes que plusieurs vies d’excuses ne saurait excuser. Y a - t - il d'ailleurs quelqu'un qui puisse me pardonner ? Je me suis placé comme au dessus de tout. Ma violente spontanéité, ma méprisable vanité et mon monstrueux ego enfantent des démons. Démons cruels qui peuvent faire des catastrophes, tuer millions de morts ( Ah ! Quelle virtuosité dans leur perverse méchanceté ! ) ôtant leurs âmes du ciel ! Je ne puis me débattre je ne veux pas survivre je veux être puni je veux que l’on me tue je veux quitter le monde je veux je veux je veux... je... Je plaide coupable.

 

 

 

 

Attente

 

 

Et j’attendis longtemps, 

posé sur un rocher,

milles mètres de vide

 

Je l’imaginais large,

c’était mon souvenir,

maintenant je n’voyais plus

 

Et j’attendis ma mort,

une heure, un mois, un jour

l’été, l’hiver, l’automne.

 

Et je perdait le temps,

je ne savais plus rien,

le temps m’avais perdu.

 

Et je voulais ma mort,

je pestait d’impatience,

mais rien ne se passa.

Lundi 25 juillet 2011 à 20:35

 http://www.sparkups.com/wp-content/uploads/2011/05/washed-out-eyes-be-closed.jpg

Vendredi 15 juillet 2011 à 20:00

Bilal / Septic Flesh

http://son-et-lumiere.cowblog.fr/images/IMG0733.jpg
http://son-et-lumiere.cowblog.fr/images/IMG0732.jpg

Mardi 12 juillet 2011 à 19:12

Un peu de douceur.. :)

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