Son-et-lumiere

When I was a boy with never a crack in my heart.

Samedi 22 mai 2010 à 21:15

On reste dans la musique douce, celle que l'on écoute les yeux fermé...
De la musique de chambre dit même le titre de l'album "Chamber Music". Mais Ballaké Sissoko et Vincent Segal nous portent bien plus loin que les compositeurs baroques, ils nous emmènent en Afrique Noire. Mais pas seulement, car du duo sors quelque chose de plus, 1+1 = 3 lorsqu'il s'agit d'allier deux hommes de cet carrure... Je vous laisse les découvrir en vidéo, et en musique !



Myspace

Ecouter sur Deezer :

 
Ocarine, par exemple, quelle merveille...  Cette musique me transporte aussi loin que mon imagination le peut.

Jeudi 20 mai 2010 à 21:53

Oui, je suis dans un période Piano, et veut aujourd'hui vous faire découvrir ou redécouvrir un album du même niveau que Inside de Antoine Hervé, et dans le même genre.

À écouter pour se détendre, pour se laisser porter... A nouveau du piano solo (ou presque)



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Mardi 18 mai 2010 à 23:52

A écouter en regardant la lune.

Un piano, solo.
Du jazz ? de la musique classique ? Si le musicien est apparenté au Jazz, cet album est plutôt inclassable, c'est un univers à lui tout seul, une musique de calme, de pénombre, qui raconte des histoires. Bien des histoires font peur, mais cette douce atmosphère légèrement inquiétante, je la trouve plutôt agréable, on marche seul dans la nuit, et cette musique nous fais rêver, tout en fournissant un petit peu d'adrénaline...
Sur le lien, cherchez l'album Inside, de 2003.


Inside de Antoine Hervé.

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Mardi 11 mai 2010 à 0:11

 


Oui le "chanteur" hurle, mais cela ne vous regarde pas. Ce n'est qu'un moyen, une manière de faire, et cela n'a pas d'importance.
On demande rarement à un peintre pourquoi il préfère l'huile à l'eau. D'ailleurs lorsque l'on observe un tableau, s'intéresse-t-on à la technique avant d'avoir observé le tableau, avant d'avoir essayé de se laisser prendre, de se laisser émouvoir ? Le tableau est un objet et, à moins d'en faire une analyse, il n'est nul besoin de le découper pour le regarder. Il en va de même pour la musique, une "unité de musique" (es-ce un dies irae, un requiem, l'oeuvre complète d'une vie, un morceaux, un album ? C'est en général l'artiste qui décide et impose plus ou moins...) ne doit pas être disséqué avant de vous avoir enveloppé, mené dans un monde unique issu de la confrontation de vos émotions et l'imagination de l'artiste, de gré ou de force.
Enfin, il faut passer au delà de la manière, de la forme, pour accéder au fond. Je vous l'accorde, c'est difficile.
Mais, on en est déjà au stade de la réécoute alors.
Et c'est alors que la musique commence, la musique comme relation entre le monde et l'individu. Quiconque ayant déjà écouté de la musique suffisamment fort, ayant déjà joué de la musique, ou été dans une bonne salle de concert sait bien que la musique, si elle viens bien d'une source précise, est partout, et que si l'on ferme les yeux, que l'on se laisse aller, on la perçois dans l'air, parfois même, on la touche. C'est pour cela que je parle de relation entre monde extérieur et individu, la musique viens de partout. Et le lien que l'on peut faire avec le style de musique en question est tout particulièrement fort.

Mais c'est alors à vous de juger, si vous êtes comme moi, nu, devant cette musique, la peau à vif même, la gorge sèche à force de crier, le corps entier dont on ne maitrise pas les mouvements, vous avez de la chance. Sinon, vous avez découvert quelque chose, ou si vous connaissiez, perdu votre temps.

Quoi qu'il en soit, n'hésitez pas à commenter, je pense que dévoiler sa perception de la musique ne peux faire que du bien.


Pour les curieux (ou masochistes jugeront certains) un autre exemple...
















 

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