Samedi 12 juin 2010 à 14:20
C'est purement indescriptible. Je suis soluble dans Black Angels de George Crumb. Cela m'habite, s'empare de moi pour m'envoler. Je suis plus, les musiciens de sont plus. Seule la musique est.
Dissous, mais plus sensible que jamais je m'émeut, contemple, écoute. Je ne me sent pas vraiment à l'aise alors que je me vois au fond d'un canyon ou d'un ravin, ou dans une plaine désertique, ou sur un champs de bataille, mais je vis tellement plus qu'assis a mon bureau que je répète l'expérience, cherchant a chaque itération ce que je n'avais pas entendu, pas mentalement inclus dans le formidable univers de Black Angels.
Je ne suis pas assis à mon bureau, je me contemple de l'intérieur, sous mon firmament crânien. Je suis minuscule comparé à la force terrible de Black Angels. Un sentiment romantique poussé dans ses extrèmes retranchement.