Et donc je crois qu'il n'y a que le lecteur et le texte, et que le homme a considérer, c'est le lecteur.
Je m'étonne.
Je me surprend
Mais la surprise, je ne la prend pas. Je la laisse s'envoler, comme ça elle reviendra, lorsque le bruissement de la page 38 l'appellera a nouveau.
Je ne dissèque que les animaux, ou les plantes. Les textes surement pas. Les commentaires, je n'aime pas ça.
Je suis un scientifique, le Pourquoi ne m'intéresse pas. C'est le Comment que je peux aborder. Le Pourquoi, je laisse les autres s'entretuer. Le Comment est plus objectif, car matériel, observable. "Je ne crois que ce que je vois". Mais le Comment de l'art ne m'intéresse pas. Moi je crois au talent, au vers libre et spontané, à l'improvisation sans forme et sans matière, et que chacun peu être artiste, car le talent est un Pourquoi, donc tout à fait subjectif.
Je lis en général mes poèmes au hasard. Le hasard du recueil, le hasard de la page, le hasard de l'instant, le hasard du lieu, j'ouvre et j'aime, ou je n'aime pas. Alors je referme ou je ne referme pas. Mais je le relirai, de tout façon, c'est statistique, sur un grand nombre de fois.
Je me laisse faire parler, le texte est un miroir on ne peut plus déformant de celui que je suis que je crois être que j'aimerai être que les autres me font dans le mélange infâme d'où sors l'insaisissable moi. Je me laisse refléter et me regarde par le texte. On s'identifie toujours. Mais l'on est jamais identique : un texte toujours est fini, tandis qu'un seul grain de riz est infini. Le temps joue contre le photographe, peut on identifier un deux cent cinquantième de seconde au temps d'une vie ? De plus, à la vie s'ajoute le désir qui parfois précède, et le souvenir, qui parfois toujours dure. Je me souvient de Socrate comme si c'était hier.
Je me laisse faire parler, mon imagination contemple d'étranges créatures, des voiles dansants les paysages, des idées ineffables que le texte n'a pas dites. Mais surtout, ô grand surtout, jamais se demander !
Le plaisir dans le noir est indicible, mais allumez moi la lumière, que je me rende compte de l'infinie beauté ! Montrez moi le visage, montrez moi donc le corps ! Mais que la lumière soit, que je contemple le plus beau des beau,que toutes les conditions soient réunies, et que tout soit parfait, si je sais, je suis frigide. Moins de secret. Plus de texte. Plus de formes, des lettres. Plus de texte. Miroir vieilli et vitre sale. Moins de moi ou peu-être plus de moi. Moins d'imagination quoi qu'il en soit. L'art a le droit de dire la vérité. Mais qu'il est bon de s'évader. Garder son insouciance. Ne jamais apprendre un poème par coeur. Pouvoir toujours redécouvrir comme si c'était la première fois. Ne s'attendre a rien. Ne pas analyser. Pouvoir redécouvrir comme si c'était la première fois. En art.
Mais la surprise, je ne la prend pas. Je la laisse s'envoler, comme ça elle reviendra, lorsque le bruissement de la page 38 l'appellera a nouveau.
Je ne dissèque que les animaux, ou les plantes. Les textes surement pas. Les commentaires, je n'aime pas ça.
Je suis un scientifique, le Pourquoi ne m'intéresse pas. C'est le Comment que je peux aborder. Le Pourquoi, je laisse les autres s'entretuer. Le Comment est plus objectif, car matériel, observable. "Je ne crois que ce que je vois". Mais le Comment de l'art ne m'intéresse pas. Moi je crois au talent, au vers libre et spontané, à l'improvisation sans forme et sans matière, et que chacun peu être artiste, car le talent est un Pourquoi, donc tout à fait subjectif.
Je lis en général mes poèmes au hasard. Le hasard du recueil, le hasard de la page, le hasard de l'instant, le hasard du lieu, j'ouvre et j'aime, ou je n'aime pas. Alors je referme ou je ne referme pas. Mais je le relirai, de tout façon, c'est statistique, sur un grand nombre de fois.
Je me laisse faire parler, le texte est un miroir on ne peut plus déformant de celui que je suis que je crois être que j'aimerai être que les autres me font dans le mélange infâme d'où sors l'insaisissable moi. Je me laisse refléter et me regarde par le texte. On s'identifie toujours. Mais l'on est jamais identique : un texte toujours est fini, tandis qu'un seul grain de riz est infini. Le temps joue contre le photographe, peut on identifier un deux cent cinquantième de seconde au temps d'une vie ? De plus, à la vie s'ajoute le désir qui parfois précède, et le souvenir, qui parfois toujours dure. Je me souvient de Socrate comme si c'était hier.
Je me laisse faire parler, mon imagination contemple d'étranges créatures, des voiles dansants les paysages, des idées ineffables que le texte n'a pas dites. Mais surtout, ô grand surtout, jamais se demander !
Le plaisir dans le noir est indicible, mais allumez moi la lumière, que je me rende compte de l'infinie beauté ! Montrez moi le visage, montrez moi donc le corps ! Mais que la lumière soit, que je contemple le plus beau des beau,que toutes les conditions soient réunies, et que tout soit parfait, si je sais, je suis frigide. Moins de secret. Plus de texte. Plus de formes, des lettres. Plus de texte. Miroir vieilli et vitre sale. Moins de moi ou peu-être plus de moi. Moins d'imagination quoi qu'il en soit. L'art a le droit de dire la vérité. Mais qu'il est bon de s'évader. Garder son insouciance. Ne jamais apprendre un poème par coeur. Pouvoir toujours redécouvrir comme si c'était la première fois. Ne s'attendre a rien. Ne pas analyser. Pouvoir redécouvrir comme si c'était la première fois. En art.