Il est des choses que l'on ne peux exprimer. Que la langue nous empêche d'exprimer sans véritable talent ( j'en parlais avec Monochrome.dream ici). Ces choses peuvent être de l'imagination : "J'imagine un monde, en 6 dimensions, je l'imagine très bien dans ma tête, mais je ne sais pas l'exprimer", on se trouve tous confrontés au problème un jour ou l'autre... (De nombreuses discussions avec Nezu à ce sujet...) On pourrait même aller jusque dire que les mots sont une barrière à l'imagination, que l'on imagine réellement quelque chose avec précision que si l'on sait le nommer. Que le concept ou l'objet matériel n'existent que parce que des noms, adjectifs, s'y rapporte. Ceci mériterait de nombreux articles, écrits par un philosophe bien plus talentueux que je ne le suis.
Il est des choses que l'on ne peux exprimer. Car elle n'en sont pas, des choses, plus clairement. Changez le terme alors,si il ne vous plait pas, mais rien ne change, si ce n'est le mot employé.
Mais là n'est pas l'idée de l'article. Il y a surtout des sensations que l'on ne peux pas exprimer. Et pire, il y a des sensations que l'on ne veux pas exprimer. Certaines choses sont trop fortes, prêtes à vous détruire, presque. Il est des ondes lumineuses, sonores, des molécules sur la langue, dans le nez, des villosités sous les doigts qui ont un effet sur l'organisme. Peu poétique ce que je dit, mais c'est bien ce dont il s'agit. Un ensemble d'information traitées, des milliards de neurones, des molécules, des charges se déplacent, sans passage par le moindre "centre de décision", sans demander l'avis de la "volonté". Et me voilà transporté. Transporté nul part bien sur, je ne me déplace pas. Mais la chimie fait son oeuvre et mon coeur accélère, ralentit, ma digestion même s'en voit modifiée. Je ressent mon corps différemment. Je sent une essence dans la cause de ce capharnaüm. Je la ressent plutôt. Pas de sens stimulés, seulement l'effet du message sur le cerveau qui matérialise alors je ne sais pas. Seule, ma tête imagine. Seul, mon corps subit des changement. Je perçois le fruit de cette imagination qui n'est pas mienne. Je sent mon corps changer. Mais ne contrôle pas. J'ai bien quitté mon corps. Transporté.
Il est alors aisément imaginable qu'une telle intimité trouvée dans la réception de ces message nerveux n'est pas sans entrainer une certaine timidité. Une pudeur de me montrer non pas nu, mais "dématérialisé", à vif.
Et puis il y a la crainte de la déception. "C'est bizarre" ; "Bof, tout ça pour ça ?" ; "C'est sympa oui". Et alors j'aurai la sensation de vous avoir fait rater le truc, cette essence. Que je vous ai conditionné pour résister à l'emprise du message. Car évidemment, je le sait bien, chacun ses goûts, mais mon corps, hors contrôle, m'affirme que c'est universel.
Pour aller plus loin, je conseille la lecture du beau commentaire constructif de monochrome.dream ci dessous.
Il est des choses que l'on ne peux exprimer. Car elle n'en sont pas, des choses, plus clairement. Changez le terme alors,si il ne vous plait pas, mais rien ne change, si ce n'est le mot employé.
Mais là n'est pas l'idée de l'article. Il y a surtout des sensations que l'on ne peux pas exprimer. Et pire, il y a des sensations que l'on ne veux pas exprimer. Certaines choses sont trop fortes, prêtes à vous détruire, presque. Il est des ondes lumineuses, sonores, des molécules sur la langue, dans le nez, des villosités sous les doigts qui ont un effet sur l'organisme. Peu poétique ce que je dit, mais c'est bien ce dont il s'agit. Un ensemble d'information traitées, des milliards de neurones, des molécules, des charges se déplacent, sans passage par le moindre "centre de décision", sans demander l'avis de la "volonté". Et me voilà transporté. Transporté nul part bien sur, je ne me déplace pas. Mais la chimie fait son oeuvre et mon coeur accélère, ralentit, ma digestion même s'en voit modifiée. Je ressent mon corps différemment. Je sent une essence dans la cause de ce capharnaüm. Je la ressent plutôt. Pas de sens stimulés, seulement l'effet du message sur le cerveau qui matérialise alors je ne sais pas. Seule, ma tête imagine. Seul, mon corps subit des changement. Je perçois le fruit de cette imagination qui n'est pas mienne. Je sent mon corps changer. Mais ne contrôle pas. J'ai bien quitté mon corps. Transporté.
Il est alors aisément imaginable qu'une telle intimité trouvée dans la réception de ces message nerveux n'est pas sans entrainer une certaine timidité. Une pudeur de me montrer non pas nu, mais "dématérialisé", à vif.
Et puis il y a la crainte de la déception. "C'est bizarre" ; "Bof, tout ça pour ça ?" ; "C'est sympa oui". Et alors j'aurai la sensation de vous avoir fait rater le truc, cette essence. Que je vous ai conditionné pour résister à l'emprise du message. Car évidemment, je le sait bien, chacun ses goûts, mais mon corps, hors contrôle, m'affirme que c'est universel.
Pour aller plus loin, je conseille la lecture du beau commentaire constructif de monochrome.dream ci dessous.