Le chien et le chat
Un chien vendu par son maître
Brisa sa chaîne, et revint
Au logis qui le vit naître.
Jugez de ce qu'il devint
Lorsque, pour prix de son zèle,
Il fut de cette maison
Reconduit par le bâton
Vers sa demeure nouvelle.
Un vieux chat, son compagnon,
Voyant sa surprise extrême,
En passant lui dit ce mot :
Tu croyais donc, pauvre sot,
Que c'est pour nous qu'on nous aime !
Loin de moi la conclusion trop pessimiste de Jean Pierre Claris de Florian, je ne crois même pas qu'elle soit réaliste a l'heure actuelle. (J'ai seulement retrouvé cette fable en même temps que je voyais ce dernier article de TPB.) Je me persuade que les chiens, qu'ils soient "professionnels" ou "domestiques" ne sont pas que des outils, ou des moyen de réguler la quantité d'amour que l'on reçois et que l'on donne.