Son-et-lumiere

When I was a boy with never a crack in my heart.

Mardi 9 novembre 2010 à 18:56

Il y a des jours comme ca ou l'on retrouve des trésors que l'on avait oubliés... Et alors que j'envoie à un ami un petit topo sur Samuel Barber, un compositeur du 20ème siècle, m'est tout de suite revenu à l'esprit cette pièce que j'avais joué il y a deux ans : First Essay. Je me suis dit que c'était égoïste de ne pas partager...
C'est sans doute ma pièce préférée de ce grand compositeur :

Vendredi 5 novembre 2010 à 18:44

 Une toute petite note ( je présume Si bémol ) pour deux jolis liens :

  • Je suis ça avec beaucoup d'attention, c'est très célèbre, les photos sont chaque fois sublimes, mais aujourd'hui, j'adore vraiment leur série "Great Migrations" . Il s'agit bien sur du célèbre "The Big Picture" Sur le site du Boston Globe.



  • Un autre lien que j'aurai aimé partager depuis longtemps, mais l'album a été récemment mis sur Deezer je pense, je l'avais cherché assez récemment sans le trouver. Je vous propose un titre sans en dire plus, si vous aimez vous aimerez le reste de l'album.


Mais tout de même, un trio Tuba / Accordéon / Violoncelle c'est pas banal et ca vaut le détour !

Jeudi 4 novembre 2010 à 20:49

 Et vous, vous avez le pouvoir de changer l'humeur des gens dans le RER rien qu'en changeant votre musique ?


 
 
 
Beirut, ca donne des airs sourires, on aime ça les airs sourires, alors on écoute beaucoup Beirut dans le RER.

Mardi 2 novembre 2010 à 14:32

http://son-et-lumiere.cowblog.fr/images/IMG8503.jpg
Moi, les conceptacles femelles de Fucus Vesicolus, je trouve ca super joli.

Lundi 1er novembre 2010 à 19:06

 Madjo, ca a été LE coup de coeur de ma soirée d'hier.

http://son-et-lumiere.cowblog.fr/images/madjo1.jpgJe viens d'afficher le (ce) poster dans ma chambre !

Premier groupe à passer, ils ont chauffé la salle en deux titres et ont charmé tout le monde.
Des gens beaux, rayonnant d'intelligence et de créativité qui ont commencé par "Leaving my heart" en coeur, d'un air complice... 
Je vous laisse écouter la playlist qu'ils proposent eux même sur
leur site




Personnellement, je recommande plutôt de commencer par Leaving my heart. D'ailleurs en live j'était certain d'entendre "You live in my heart" au lieu de "You're leaving my heart", ce qui change tout le sens de la chanson !

Ici leur album en entier


+ 1 pour la sensibilité, l'humanité de la chanteuse qui avait un trac d'enfer et s'en est super bien tiré
+ 1 pour le percussionniste qui dispose de quelques tomes mais ne s'en sert pas et préfère son beatbox endiablé dont les basses notamment sonnaient d'enfer, mieux qu'une vraie grosse caisse.
+ 1 au bassiste qui ne pouvait s'enpêcher de parler au public en chuchotant dès qu'il y avait un peu de blanc ( chanteuse qui boit de l'eau, qui réaccorde sa guitare...)



Lundi 1er novembre 2010 à 2:22

Autant il n'y avais presque rien à dire sur le reste de la soirée de Samedi, autant Dimanche quatre concerts sur cinq étaient géniaux.

Les artistes en question auront droit à des articles séparés, pour vous faire découvrir, lorsque l'heure sera moins tardive.

Quelques mots....


  •  "Oula mais cette guitare est complètement fausse ! Bah je sent qu'on va l'accorder alors..." dit la chanteuse de Madjo en prenant sa guitare au début du concert
  • "Excusez moi, je suis vraiment émue...." dit cette même chanteuse, presque les larmes aux yeux en nous quittant. Je maintient qu'elle était réellement émue et sincère.
  • "Ladys & Gentlemen" furent les premiers mots de Jesse Dee, hurlés a capella, hors micro, de sa voix profonde de bluesman de Boston, couvrant tout le bruit de la salle (oui oui, hors micro !)
  • "Mais c'est pas possible" se plaignaient les photographes qui étaient au premier rang et se prenaient des litres de postillons de Jessee Dee.
  • "C'est chiant ca non ?" dit ma soeur à propos de Lilly Woods and the Pricks
  • "Ouais, j'en entendu ca 500 fois" répondai-je a ma soeur, alors que nous quittions la salle
  • "Yeeeeeeeehhaaaaa" fait le Maharadjah Pee Wee Jones en cassant une corde dès le premier accord et en continuant sans s'en soucier le moins du monde
  • "Bon, c'est rare, mais pour cette chanson on va s'accorder, faut être accordé" dit un musicien du Maharadjah tandis que ce dernier, en s'accordant nous montrait à quel point sa guitare était avant effectivement horriblement fausse...
  • "On est pas fatigué" fait la foule en délire à 1h du matin face à Ben l'oncle Soul et toute son équipe qui assurent un show d'enfer, genre niveau Blues Brothers

Dimanche 31 octobre 2010 à 2:47

 Aujourd'hui je l'ai vue. En ce moment, je n'écoutais plus trop.

Un seul regard a suffit a me rappeler pourquoi j'avais écouté.
Deux mots ont suffit à me rappeler pourquoi sa voix avait résonné en boucle :
"Bonjourr, je suis suis Alina Orrlova" un accent lituanien, c'est à dire russe, à couper au couteau. Une voix d'un pays étranger, qui résonne en moi comme une voix de Maman.

Ensuite elle a commencé. Je ne sais si j'ai cligné des yeux durant cette petite heure de concert, mais si je l'ai fait, je le regrette, j'ai perdu du concert. De loin j'était celui qui applaudissait le plus fort, et était presque seul à crier "Bravo !". Moi, tout près d'elle, petit malgré mon bon mètre quatre-vingt quinze, étant donné la hauteur de la scène. Il faut dire aussi que c'était la première, elle a ouvert le bal, les gens n'étaient pas chauds... Alors j'était seul (ou presque) à manifester mon bonheur. Et elle m'as vue. Et elle m'as regardée.

Elle est divine, et on ne peut plus humaine.
Quand nos regards se sont croisé, j'ai bien compris que cette femme, sur ce tabouret, devant ce piano, à deux mètres de moi était la plus belle que je n'avais jamais rencontré. Et je le savais déjà, cette expérience de scène n'as fait que le confirmer, elle a la voix féminine la plus chargée d'émotion qu'il ne m'as jamais été donné d'entendre. La voix qui aidée du piano provoque l'irrésistible sourire, les inévitables larmes aux yeux, le chamboulement intérieur qui béé la bouche et donne l'air fin. La voix qui soulèverait une montagne, changerait le sens de rotation de la terre et Lady Gaga en feuille de laitue. Sur ces deux plans, Alina n'est pas humaine, elle est Alina Orlova. 
Mais lorsqu'elle joue, le mouvement de ses pieds, de son pieds libre surtout, celui qui n'appuie pas sur une pédale, le balancement de son torse, ses sourires heureux, ses légères moues, ses pincements de lèvre inférieure lorsqu'elle pense avoir fait une faute, ou n'es pas contente d'elle la rendent vivante. Incroyablement vivante, terriblement proche de nous, d'une sensibilité hors norme... Définitivement humaine.

Et puis il y a son regard. Sûre d'elle, ses yeux se sont souvent fermés, lors de chansons gaies comme "Zeme Sukis Greitai", qu'elle chante le sourire jusqu'aux oreilles. Mais lorsque qu'elle parait moins sure, ou que la chanson semble lui rappeler quelque chose, son regard se perd. Un air absent, la voix toujours aussi présente, mais on sent qu'elle est ailleurs. Ses yeux ne fuient plus le public comme ils le font souvent, ils se posent quelque part, et Alina nous y emmène. Dans "Sirdis" par exemple, il était bien clair que Alina était seule avec son piano. Je ne peux m'empêcher de penser au film Piano Forest, et à cette clairière que le petit garçon s'efforce de retrouver, il y avait de ça lorsque ses yeux bleues-vert se perdaient. Elle nous emportait dans sa forêt.

Un "Merci" sincère et ému entre chaque chanson, elle est partie sans avoir prévenu, d'un rapide "Merci beaucoup, au revoir" et à failli tomber, se prenant les pieds dans des fils.
Une grande expérience à la hauteur de toutes espérances, avec une Alina encore plus timide que ce a quoi je m'attendais.

Je crois qu'elle a vu, quand j'ai pleuré.

Mercredi 20 octobre 2010 à 22:58

http://son-et-lumiere.cowblog.fr/images/Avedon7.png
Richard Avedon

Mercredi 20 octobre 2010 à 20:52

Il y a de quoi s'arracher les cheveux lorsque l'on ressent tant et ne sait l'exprimer. Ou que l'on veut faire voir de subtils différences dont on ne sait parler qu'en mots grossiers, et donc nullement aptes à faire comprendre  des nuances...

Alors j'abandonne, je me met à la démonstration par l'exemple :

De la contemplativateuse non voyagiste :

Contemplativateuse : qui fait me met dans un été de contemplation, ou : que j'ai envie de classer dans cette catégorie.
Dur dur de trouver à trouver cette espèce là ! Il s'agit de faire voir le monde différemment, mais de bien faire voir notre monde, et pas d'emmener ailleurs, car alors on ne voit pas le monde différemment, mais un monde différent !

Ma liste à la Prévert :



 
 






 



 

Dimanche 17 octobre 2010 à 21:26




I bring you with reverent hands 

The books of my numberless dreams, 

White woman that passion has worn 

As the tide wears the dove-grey sands, 

And with heart more old than the horn 

That is brimmed from the pale fire of time: 

White woman with numberless dreams, 

I bring you my passionate rhyme.


William Butler Yeats - A Poet to his Beloved.


Pour ceux qui sont vraiment intéressés : 
Worn = usé (dans le contexte)
Tide = marrée 
Dove-grey = Gris tourterelle (j'ai appris grâce a ce poème l'existence de cette couleur....)
Horn = Corne, mais aussi le cor (l'instrument)
To brim = Déborder

J'adore ce poème, et ai l'impression d'en comprendre l'essence, mais suis trop limité en français pour tenter la moindre traduction... Si quelqu'un est tenté de me proposer sa traduction je suis intéressé !
 
 

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