Son-et-lumiere

When I was a boy with never a crack in my heart.

Lundi 6 décembre 2010 à 22:44

Eh, dit, je t'ai déjà fait écouter du Philip Glass ?
Ouais, Philip Glass, c'est un compositeur américain. Il fait de la musique minimaliste. Enfin, tu t'en fiche un peu, je te le met tout de suite, c'est une modeste étude pour piano. Je t'ouvre le plafond, histoire que tu puisse voir le ciel tout de même. 
Chut... Je t'ai déjà dit, la musique classique s'écoute dans le silence...
 

Comme le player ne marche pas (pour changer) : http://www.deezer.com/listen-2139944



http://son-et-lumiere.cowblog.fr/images/080010.jpg Hubble : Une nébuleuse dans la constellation d'Orion
 

Vendredi 3 décembre 2010 à 21:29

Une aube pâle emplit le ciel triste ; le Rêve, 
Comme un grand voile d'or, de la terre se lève.

Avec l'âme des roses d'hier, 
Lentement montent dans les airs 
Comme des ailes étendues, 
Comme des pieds nus et très doux, 
Qui se séparent de la terre, 
Dans le grand silence à genoux.

L'âme chantante d'Ève expire, 
Elle s'éteint dans la clarté ; 
Elle retourne en un sourire 
A l'univers qu'elle a chanté.

Elle redevient l'âme obscure 
Qui rêve, la voix qui murmure, 
Le frisson des choses, le souffle flottant 
Sur les eaux et sur les plaines, 
Parmi les roses, et dans l'haleine 
Divine du printemps.

En de vagues accords où se mêlent 
Des battements d'ailes, 
Des sons d'étoiles, 
Des chutes de fleurs, 
En l'universelle rumeur 
Elle se fond, doucement, et s'achève, 
La chanson d'Ève.

Charles VAN LERBERGHE   (1861-1907)


(Je ne propose surtout pas de musique, ce serait une offense à van Lerberghe que ne pas laisser ses mots chanter d'eux même.)

Mardi 30 novembre 2010 à 23:06

Il y a des jours, et ca ne fais aucun doute.
Il y a des jours où l'on rentre chez soi, et je pense c'est pas plus mal.
Il y a des jours où l'on rentre chez soi, il est 21h, et on trouve que ca fait tard.
Il y a des jours où l'on rentre chez soi, il est 21h et on a passé 5heures sans pause à travailler à la bibliothèque, et on est crevé.
Il y a des jours où l'on rentre chez soi, il est 21h et on a passé 5heures sans pause à travailler à la bibliothèque, puis presque une heure dans les transports qui ne marchent pas, et on en a franchement marre.

Et puis,
Aujourd'hui la Blogothèque poste un nouveau concert à emporter.
Aujourd'hui c'est Vincent Moon le Réalisateur,
Aujourd'hui c'est tourné a Buenos Aires,
Aujourd'hui c'est Onda Vaga.




L'articles, avec 3 autres vidéos, ici !

 

Samedi 27 novembre 2010 à 0:05





Et pour les étoiles filantes.


http://son-et-lumiere.cowblog.fr/images/IMG8538.jpg










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" Et puis, parmi l’odeur des corps jeunes et chers,
La spontanéité craintive des caresses ! "

Vendredi 19 novembre 2010 à 22:03


http://son-et-lumiere.cowblog.fr/images/IMG4310signe.jpg

Le soleil
se prend les rayons
dans les nuages
            et
                dégringole.

Rouge de honte
il se cache derrière
la terre.
 

(Daniel Lacotte)
 

Dimanche 14 novembre 2010 à 18:14

 

Parce que Bernard Hermann est un génie, au moins autant que Hitchcock.
Et surtout parce que mes cours m'y font penser :

PSYCHO !

Samedi 13 novembre 2010 à 18:50

 L’horloge
 
L’horloge de chêne tricote
avec ses aiguilles de fer
un invisible pull-over
et le temps lui sert de pelote.
 
Maille à l’endroit, maille à l’envers,
le temps lui file entre les doigts,
fil de neige pour les jours froids
et fil d’herbe pour les jours verts.
 
Une heure noire, une heure blanche,
crochetées et croisées sans trêve,
l’écheveau des nuits et des rêves
se dévide au bout de ses branches.
 
Qui portera ce vêtement
qu’elle tisse avec tant d’adresse
sa laine douce est la caresse
de quel hiver, de quel printemps ?
 
Elle tisse car le temps presse,
maille blanche sur maille noire,
en ignorant que la mémoire
défera les fils qu’elle tresse.
 
Elle a beau nouer et lier
le fil qui se perd et se casse,
nul n’a pu s’habiller
de la laine du temps qui passe.

Charles Dobzynski

Vendredi 12 novembre 2010 à 21:43

 Il y aurait surement quelque chose à raconter sur le jeune homme qui dansait sur Po Tiltu dans une rue déserte de son quartier, en rentrant de cours à 19h30, dans la faible lueur du peu de réverbères allumés...
 





Et sur ce jeune homme qui à 19h attendait le train sous la bruine, dans le vent, déambulant pour se réchauffer sous les yeux et parmis les grelottantes statues qui râlent. Lui, il écoutait la Lontano de Ligeti, la larme à l'oeil, l'air grave et absent.



http://son-et-lumiere.cowblog.fr/images/IMG3179.jpg

Jeudi 11 novembre 2010 à 17:53

Ça, c'est une bonne idée ! merci maud :)

Tout ca (voir playlist), j'ai chanté (j'en suis presque sur).
Autour d'un feu ou pas, avec ou sans guitare(s), presque toujours avec percus, tapant sur des bouteilles, dans ses mains, sur des bidons...
Mais TOUJOURS à plusieurs, à chanter entre pote. C'est jamais bien en rythme, c'est jamais juste, mais qu'es que c'est bon !


Soco ameretto Lime de Brand New
On avait tous 16ans, et c'était sur, "we were going to stay 18 forever", en ronde, épaule contre épaule, autour de F. avec sa guitare qui jouait au chef d'orchestre...

No Hero de Benton Falls
A moitié guelé, en marchant, rentrant de fête probablement... 

Wake me up when september ends de Green Day
Moins origininal, chanté partout, n'importe quand, notamment autour du feu, à maintes reprises ! 

Léa de Louise Attaque
Parce qu'elle est parisienne.

Le vent nous portera de Noir Désir
(Lien vers l'original sur le titre) 
Un clin d'oeil à
quelqu'un que vous connaissez surement... Chanté au moins autant que Green Day, ma meilleure expérience de chanson autour du feu je pense

A ton étoile de Noir Désir
A capella, en petit groupe, ce fut aussi une belle expérience, assez intense par l'émotion que chacun y apportait...

Wonderwall de Oasis
J'ai un doute, je ne sais plus si j'ai déjà massacré cette belle chanson avec des amis. Je crois.

Here comes the sun de The Beatles
Une chanson de fin de soirée, à chanter dans l'idéal a la fin d'une nuit blanche... À chanter avec le plus grand sourire que vous avez en magasin.

Satisfaction de The rolling stones
Parce que c'est bien aussi de se défouler et de gueuler "I can't get no satisfaction" (surtout entre mecs)

The sound of silence + Scarbourought fair de Simon & Garfunkel
C'est beau, ca rend bien... Mais il ne faut pas tenter le canon, sous peine de fou rire.



Mercredi 10 novembre 2010 à 19:24

C'est bête, parfois on passe assez côté des choses parce que l'on est pas au courant que c'est génial.

Je vous préviens,
Ils vous préviennent, ça, c'est génial (moi j'ai failli passer à coté) :



Pas de temps ? écoutez juste le 3ème morceaux alors...
J'ai reconstitué l'album, il ne manque que la dernière chanson (comme ça vous l'achèterez pour avoir aussi la dernière chanson ^^)


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