Je ne comptais pas proposer si tôt le dernier album de Colin Stetson, mais je crois que ces oeuvres méritent "The stars in his head" car il y a en commun cette idée des flots qui submergent, dévastateurs, mais beaux, fascinants.
Son-et-lumiere
When I was a boy with never a crack in my heart.
Mardi 17 mai 2011 à 22:54
Je ne comptais pas proposer si tôt le dernier album de Colin Stetson, mais je crois que ces oeuvres méritent "The stars in his head" car il y a en commun cette idée des flots qui submergent, dévastateurs, mais beaux, fascinants.
Mardi 17 mai 2011 à 22:21
Sans plus de commentaire, une petite sélection de ses oeuvres que l'on trouve sur internet. J'adore.
Un artiste super moderne, et partageur comme je les aime, qui propose sur internet le Making of de son oeuvre !! On remarque que l'oeuvre est à la base en relief, comme beaucoup de ce qu'il fait.
(la partie 2 ne montre rien, en fait)
necessity bore the contour of our language
Une vidéo d'aujourd'hui montrant une de ses oeuvre en relief, cela permet de mieux se rendre compte, et d'apprécier encore d'avantage !
D'après la vidéo du making of, il semblerait qu'il peigne sur une toile ou feuille ou je ne sais quoi qui est déjà déformée... Je n'y connais rien en peinture, je me contente de me laisser transporter.
Vous verrez bien plus d'oeuvre, avec leurs titres, et plus de photos sur son site internet !
Mardi 17 mai 2011 à 14:23
Je m'extasie sur l'artwork. Un petite merveille de détails, de raffinement, de poésie... Un peu à l'image de Bon Iver, dont ce prochain album ne devrait pas tarder.
Aujourd'hui en tout cas, Bon Iver a mis en libre téléchargement et en écoute le 8ème titre de son prochain album : Calgary.
Si vous ne connaissez pas Bon Iver, cliquez >ici<, s'il vous plaît.
Allez écouter Calgary, et revenez me dire ce que vous en pensez, par rapport au dernier ! Les 5 ans d'attente ont-ils étés bénéfiques ?
Le lien ne mène pas vers son propre site, car ce dernier est surchargé par le nombre de visiteurs !!
don't you cherish me to sleep
never keep your eyelids clipped
hold me for the pops and clicks
I was only for the father's crib
hair, old, long along
your neck onto your shoulder blades
always keep that message taped
cross your breasts you won't erase
I was only for your very space
hip, under nothing
propped up by your other one, face 'way from the sun
just have to keep a dialogue
teach our bodies: haunt the cause
I was only trying to spell a loss
joy, it's all founded
pincher with the skin inside
you pinned me with your black sphere eyes
you know that all the rope's untied
I was only for to die beside
so itʼs storming on the lake
little waves our bodies break
there's a fire going out,
but there's really nothing to the south
swollen orange and light let through
your one piece swimmer stuck to you
sold, I'm Ever
open ears and open eyes
wake up to your starboard bride
who goes in and then stays inside
oh the demons come, they can subside
Lundi 16 mai 2011 à 22:02
Il faut dire, Mondkopf n'a pas fait dans la finesse. Enfin si. Disons plutôt qu'il n'a pas lesiné sur les doses. Dans la lancée de son Deaf House EP, où il était déjà parti vers du plus planant, plus fort, plus dansant, plus sombre, plus spatial, le Rising Doom est encore plus tout ça.
On retrouve sur l'album un certain nombre de titres présents dans le live que je vous avait montré >ICI<, la deuxième et la onzième par exemple, la onzième étant celle de la fin de l'album, comme celle de la fin du concert. Faut dire, c'est une bonne chanson de fin, d'atterrissage... Ouais, que je la réécoute, je crois que atterrissage est vraiment le mot.
À écouter tout de suite, vers 22h, un peu fort quand même, la luminosité me semble adapté, la nuit tombera au fil des titres, et j'ose l'espérer, vous vous trémousserez assez pour vous faciliter le sommeil.
Lundi 16 mai 2011 à 18:56
(les paroles que j'avaient relevées ne sont pas de cette version, j'espère que ca ne vous boulversifiera pas trop)
Julie la p'tite olive
Rêvait de voyager
Mais elle était captive
D'un rameau d'olivier
Elle tannait ses copines à longueur de journée
Avec les Philippines et St Germain des prés
"C'est bon Julie arrête de nous les briser
Tu sais bien que notre vie finira dans un panier
On est nées pour faire de l'huile d'olive
C'est comme ça c'est la nature
Et c'est très bon avec les endives"
Julie la p'tite olive l'entendait pas de cette oreille
Comme elle avait la verve vive elle prit à parti le soleil
"Vous Monsieur vous tournez près de 24 h par jour
Le monde vous le connaissez vous en avez déjà fait l’tour
Moi je suis prisonnière de cette grosse branche en bois
Dites-moi donc c'qu'il se passe sur terre
Oh oui siouplait racontez-moi..."
"C'est bon Julie arrête de les lui briser
Tu sais bien que notre vie finira dans un saladier
On est nées pour faire copines avec les endives
Le soleil lui y s'en tape y connaît rien a l'huile d'olive"
Mais l'astre du jour par sa requête fut ému
Et lui dit rayonnant d'amour : "je vais commencer au début"
Au bout d'une dizaine de mois
Il finissait le préambule
Le big bang et tous ces trucs-là
La naissance des premières cellules
Et Julie l'écoutait passionnée attentive
Ouvrant grand ses oreilles pour n'en point perdre un mot
Mais hélas la vendange tardive des olives
Coupa leur entretien
Avec tout le rameau
"Cette fois Julie c'est terminé
Allez monte dans le camion qui nous emmène chez Puget
T'étais née pour faire de l'huile d'olive
Maintenant tu fermes ta gueule et tu dis bonjour aux endives"
Mais Julie ignorait que le soleil ce gros bavard
De lumière l'avait gavée pendant qu'il contait ses histoires
Et arrivée au pressoir
Le propriétaire agricole eut besoin d une chaise pour s'asseoir
Et s'écria :
"Oh la bestiole
Allez non de non
C'qu'boudiou j'hallucinions
Par les baloches du cornu
J'ai dû abusé du litron
Cette olive on dirait qu'c'est la couille de Godzilla
Va m'en falloir des endives
Pour me contenter c'te bête là"
Et Julie que la joie innonde
Grâce au miracle de la nature
S'est tapée 4 tours du monde
Dans les salons d'l'agriculture
Dans les salons d'l'agriculture...
Samedi 14 mai 2011 à 11:33
J'avais parfois parlé de faire plein d'articles a thème, sur des sensations, ect... Puis j'ai essayé et c'était nul.
Sous forme de série, je crois que ca peut le faire. J'essayerai comme toujours de ne pas être trop rapide, de ne pas vous inonder :)
Samedi 14 mai 2011 à 10:59
Le chien et le chat
Un chien vendu par son maître
Brisa sa chaîne, et revint
Au logis qui le vit naître.
Jugez de ce qu'il devint
Lorsque, pour prix de son zèle,
Il fut de cette maison
Reconduit par le bâton
Vers sa demeure nouvelle.
Un vieux chat, son compagnon,
Voyant sa surprise extrême,
En passant lui dit ce mot :
Tu croyais donc, pauvre sot,
Que c'est pour nous qu'on nous aime !
Loin de moi la conclusion trop pessimiste de Jean Pierre Claris de Florian, je ne crois même pas qu'elle soit réaliste a l'heure actuelle. (J'ai seulement retrouvé cette fable en même temps que je voyais ce dernier article de TPB.) Je me persuade que les chiens, qu'ils soient "professionnels" ou "domestiques" ne sont pas que des outils, ou des moyen de réguler la quantité d'amour que l'on reçois et que l'on donne.
Mercredi 11 mai 2011 à 20:46
Bien sur, de part ma masculinité (intrusive, sur Cow' !) je n'ai pas vraiment de sac... J'ai un sac de cours qui me sert a mettre mes cours, et dont la composition change selon les cours...
Je n'ai donc pas vidé mon sac, mais plutôt mes poches, et j'ai en fait fait une séléction des choses qui ne m'ont quasiment pas quitté pendant l'an passé.
Comment ca vous n'êtes pas nictalopes ? Bon d'accord, Musi vit en général dans le noir, store baissé, parce que le soleil sur les feuilles blanches ca fait mal aux yeux.
Pour vous j'ouvre les stores :
Bon alors qu'es qu'on voit ?
- Musi a un talent pour la mise en scène
- Un livre au milieu : Le Mal. C'est le thème de cette année en français-philosophie, et c'est un thème qui m'intéresse beaucoup, alors cette petite compilation de philosophes et de textes, je la grignote et m'en imprégne, et après dans les dissert, je sors tout plein de philosophes et ca fait du bien a l'ego de littéraire refoulé et à la note.
- Mon porte monnaie a sa droite : tant qu'on est pas des stroumpfs, j'en ai besoin....
- Une boite de tic tac : dans la poche, ca fait un rythme que j'aime bien, quand je marche. Parfois j'en mange, mais pas trop, ca fait plus de musique sinon.
- Du brouillon et un crayon : Et si jamais d'un coup je ne sais plus comment démontrer le théorème de l'énergie cinétique ? Et si ma tête ne suffit pas pour me redessiner le schéma du baroreflexe dans le RER ? J'ai toujours de quoi écrire sur moi, un support de travail qui aide a se remettre les idées au clair et a ne pas laisser le doute s'infiltrer. Que j'aille en cours ou pas, j'ai toujours de quoi bosser si c'est nécessaire.
- Mon portable, auquel est accroché une clef USB. Dans la clef, tout les cours numérisés que j'ai, et dans le portable ma Nezu sans laquelle c'est dur tout de même la vie.
- Et puis bien sur de la musique. Le plus important. Ce qui passe absolument avant tout. D'ailleurs, heureusement que c'est "Vide ton sac !" et pas "Vide ton mp3 !". Donc voilà mon Ipod, mon Ipod que j'adore et que je hai, car il me permet de transporter plusieurs milliers d'univers parallèles dans la poche, mais il ne me permet pas de transporter tout les univers que j'ai, et il m'oblige donc a choisir.
Un sac de Musi, c'est très très rempli, mais avec des cours, et si l'on ne garde que ce qui ne me quitte pas, ca ne fais plus grand chose.
Lundi 9 mai 2011 à 19:31
Dimanche 8 mai 2011 à 9:37
Et puis au moins leurs sujets sont vraiment intéressants, et on apprend des tas de choses !
Donc pour les ENS, je ne peux pas vous dire... J'ai plutôt fait de bonnes choses par rapport a mon niveau, mais cela suffira-t-il a être dans les meilleurs des meilleurs de la crème de la crème ? J'espère, on verra !
Sinon, question importante : Es-ce que ca vous a plu, ma petite série "Silence absence" ? Je vais, jusqu'aux vacances, être peu dispo... Je peux donc continuer a faire vivre mon blog avec ces petits articles programmés (que j'essayerai de varier...)
Comme vous ne commentez pas, je pense que vous ne regardez même pas, et ces articles sont donc inutiles.
Des bons vieux classiques, ca fait vraiment du bien parfois. Je trouve ca incroyable que dans les clips actuels on ne voit jamais les artistes vivre leur musique comme elle la vie là. Ses mouvements, sa danse, ne puent pas la chorégraphie calculée au millimètre près par des commerciaux pour faire vendre plus. A la fin elle est même un peu ridicule quand elle tourne et saute avec une grâce d'asticot : c'est ca qu'es bon. C'est comme l'artiste ressent sa propre musique. Peu être me bercai-je d'illusion mais j'ai la sensation que N. Imbruglia est dans le vrai quand elle fait ce clip. Que c'est de la musique et pas une opération commerciale de grande ampleur...
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